Réforme des retraites : des annonces “d’ici la fin de la deuxième semaine de décembre”
Olivier Véran a indiqué qu'"une communication" serait effectuée, après concertations entre gouvernement et partenaires sociaux.
Mardi, le porte-parole du gouvernement a sobrement indiqué, au sujet de la réforme des retraites, que “La concertation continue”.
Olivier Véran assure que les discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur ce sujet ne sont pas inachevées et que des annonces seront faites “d’ici la fin de la deuxième semaine de décembre”. A
“Il n’y a pas d’annonce à faire”
À la sortie du Conseil des ministres, Olivier Véran a démenti l’information selon laquelle un recul de l’âge de départ à 65 ans était la piste privilégiée par le gouvernement :
Il n’y a pas de nouveautés dans ce qui est sorti ce matin. Il n’y a pas d’annonce à faire, il y aura des annonces bientôt puisque d’ici la fin de la deuxième semaine de décembre il y aura une communication qui sera faite, qui préfigurera le futur projet de loi de réforme des retraites.
Troisième cycle de concertations
Du côté du cabinet du ministère du Travail, on avance que le troisième cycle des concertations doit s’ouvrir “jeudi” sur différents sujets : l’équilibre du système, c’est-à-dire son financement, l’âge de départ et de l’allongement de la durée de cotisation.
“Toute information sur un arbitrage sur l’âge relève de la rumeur. La concertation se poursuit”, assure le cabinet d’Olivier Dussopt.
65 ans, pas la piste privilégiée ?
Retour vers Olivier Véran, qui rappelle que si l’âge de 65 ans est la “feuille de route”, il tient à préciser que cela “ne veut pas dire que la concertation ne sera pas utile, nécessaire et qu’elle ne peut pas faire changer les choses”.
Sur RTL lundi, le secrétaire général de la CFDT a jugé qu’il n’y a “sûrement pas besoin de décaler l’âge de départ en retraite (….) Travailler jusqu’à 62 ans, pour nombre de travailleurs aujourd’hui, c’est quelque chose d’extrêmement difficile“. Laurent Berger a ajouté que le report de l’âge légal “pénaliserait les travailleurs de deuxième ligne”, avant de s’interroger : “Est-ce que le gouvernement a envie de mettre le feu au pays et de faire une réforme profondément injuste pour les plus modestes ?”.