Rachida Dati et Carlos Ghosn visés par une demande de procès pour corruption
L'ancien dirigeant de Renault-Nissan et la ministre de la Culture réfutent les allégations de corruption et de trafic d'influence. Seront-ils en mesure de prouver leur innocence ?
Tl;dr
- La ministre de la Culture et Carlos Ghosn réfutent des accusations de corruption.
- Le Parquet national financier demande un procès pour ces accusations.
- Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros sans contrepartie.
Des accusations de corruption refutées
Dans le paysage politique et économique français, une tempête se prépare. La ministre de la Culture, Rachida Dati, et l’ex-dirigeant du géant automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, sont au centre d’une controverse. Les deux personnalités ont fait front commun pour réfuter les allégations de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur eux.
Un procès réclamé par le Parquet national financier
Le mercredi 13 novembre 2024, le Parquet national financier a sollicité un procès devant le tribunal correctionnel. Ces allégations de corruption et de trafic d’influence à l’encontre de Rachida Dati et Carlos Ghosn ont été confirmées par le ministère public le vendredi 15 novembre.
Une affaire de lobbying au Parlement européen ?
Rachida Dati est spécifiquement accusée d’avoir reçu de manière injustifiée la somme de 900.000 euros. Cette somme proviendrait de RNBV, une filiale de l’alliance Renault-Nissan, et aurait été perçue entre 2010 et 2012, alors qu’elle exerçait simultanément les fonctions d’avocate et de députée européenne.
« Cet argent aurait pu servir à masquer une activité de lobbying au Parlement européen », suggèrent certains observateurs. Cependant, tant Rachida Dati que Carlos Ghosn nient fermement toutes ces accusations. Leur défense promet de faire valoir leur innocence devant la justice. L’issue de cette affaire est attendue avec impatience, tant par le public que par leurs pairs.