Quick : Il filme un asticot dans ses frites, le restaurant l’attaque en justice
La direction du restaurant affirme avoir été victime de diffamation et aurait vu la fréquentation de son établissement chuter suite à la divulgation de l’incident sur Facebook.
C’est un supplément peu ragoûtant que cet homme a retrouvé dans un plat de frites et en le faisant savoir, il ne pensait pas qu’il allait avoir affaire à la justice. Dans le restaurant Quick de Seraing près de Liège (Belgique), un père de famille a en effet eu la désagréable surprise de découvrir un asticot dans les frites de sa fille. Il avait alors décidé de partager sa découverte sur Facebook, mais le restaurant n’a pas tardé à contre-attaquer.
Attaque pour diffamation
Ce sont nos confrères de la RTBF qui relaient l’information. Tout commence donc en mars 2017 lorsque le client se présente au drive du Quick de Seraing. En rentrant chez lui avec ses plats, il découvre alors une larve dans la portion de frites de sa fille.
L’homme filme alors la scène et la partage sur Facebook. La vidéo est alors massivement relayée et vue plus de 130 000 fois. L’affaire finit par arriver aux oreilles de la gérante du restaurant qui décide de faire supprimer la vidéo avant d’attaquer son client en justice pour diffamation.
Baisse de fréquentation
En effet selon l’établissement, cette mauvaise publicité a eu pour effet de faire baisser la fréquentation de son restaurant de plus de 30 %. La gérante réclame également un dédommagement de 10 000 euros en compensation du préjudice subit.
La commerçante précise qu’un contrôle sanitaire avait été effectué suite à la publication de la vidéo et que ce dernier s’était avéré favorable. De son côté, l’avocat du client invoque la liberté d’expression et précise qu’il est parfaitement dans son droit en faisant la publicité d’un incident réel.
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