Pyrénées-Orientales : 22 ans de prison pour avoir tué son épouse qui voulait divorcer
Mercredi, la cour d'assises des Pyrénées-Orientales a condamné un quadragénaire à 22 ans de prison pour avoir tué son épouse de 26 ans. En 2016, cette dernière avait été mortellement étranglée après avoir découvert l'homosexualité de son époux et demandé le divorce.
Mercredi, un homme d’une quarantaine d’années a été condamné par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales à 22 ans de réclusion criminelle pour avoir tué son épouse âgée de 26 ans. Citée par 20 Minutes, l’avocate générale, qui avait requis 5 ans d’emprisonnement supplémentaires, explique que “les causes sont multiples : l’émancipation de son épouse qui voulait divorcer, mais aussi le fait que si elle partait [l’] homosexualité [de l’accusé] serait révélée”. Selon la magistrate, “l’intention de tuer ne souffre d’aucun doute”.
La victime voulait divorcer après avoir découvert l’homosexualité de son époux
Les faits remontent à novembre 2016 et s’étaient produits à Perpignan. La jeune femme avait découvert que son époux était homosexuel, et en conséquence, avait lancé une procédure de divorce. Alors qu’elle était partie vivre dans un foyer, elle avait revu son conjoint dans la rue et celui-ci l’avait visiblement convaincue de monter à leur domicile. C’est là que le quadragénaire avait frappé puis étranglé son épouse jusqu’à la mort. Après quoi, il en avait alerté ses proches avant d’être interpellé non loin des lieux, près de l’hôtel de police où il comptait se rendre. Le mis en cause avait reconnu les faits.
L’une des sœurs de la victime sortait avec l’amant du mari
D’après ce qu’a déclaré la présidente de la cour d’assises, la victime aurait été informée par ses deux sœurs de l’homosexualité de son mari. L’une de ces sœurs était en fait l’épouse de l’amant du suspect. Cette femme, aujourd’hui décédée, avait affirmé que la relation durait “depuis très longtemps”. La beau-frère a quant à lui nié une telle profondeur dans la relation qu’il entretenait avec le mis en cause. Tout juste a-t-il reconnu des “bêtises” commises au bled sur fond d’alcoolémie. L’argument d’une altération du discernement, plaidé par l’avocat de l’accusé qui aurait ainsi été pris d’“une pulsion ingérable” ce jour-là, n’a pas été retenu.