Prix des billets de train en hausse : Ce n’est pas le cas selon la SNCF
Devant les nombreuses critiques des usagers sur les prix des billets de train, la SNCF a été obligée de réagir.
Après une récente étude de l’Insee montrant que les prix des billets de train avaient augmenté de 15 %, entre avril 2021 et avril 2022 et de 15,3 % entre janvier et avril 2022, la SNCF a souhaité répondre à la polémique des usagers par la voix du PDG d’SNCF Voyageurs’, Christophe Fanichet. Selon le responsable, la comparaison avec 2021 est faussée en raison de la crise sanitaire.
La comparaison avec 2021 est faussée en raison de la crise sanitaire
Au final, Christophe Fanichet a reconnu dans le JDD que ‘les prix avaient légèrement augmenté cette année par rapport à 2021’ : “Peu de trains circulaient l’an dernier à cause de la pandémie, d’où un nombre élevé de places disponibles et donc des prix moins élevés‘, a-t-il tenté d’expliquer.
Pour le patron d’SNCF Voyageurs’, le plus juste serait de comparer les prix de 2022 à ceux de 2019 année normale ‘sans Covid-19’.
La proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne
De son côté, le PDG du groupe SNCF Jean-Pierre Farandou, assurait il y a une semaine : “La comparaison est faite par l’Insee entre les trains de 2022 et les trains de 2021. En 2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne ; En fait, les prix n’ont pas augmenté dans la gamme mais comme cette année (2022), il y a davantage de monde, il y a davantage de monde qui utilisent des prix un peu plus élevés dans la gamme, ce qui entraîne une augmentation du prix moyen constaté“, analysait-t-il.
La politique du ‘train pour tous’
Le patron a insisté sur la politique du ‘train pour tous’ : “Il y a toujours une politique de prix modérés à la SNCF. Notre stratégie est bien une stratégie de volume avec des prix bas pour que le train soit accessible à tous”, avant d’ajouter un peu plus pessimiste : “Je ne sais pas si on pourra encore longtemps tenir cette politique de prix stabilisés, parce que nos coûts augmentent” (…).