Primaire écologiste : pas forcément “une bonne idée” selon Duflot
La députée parisienne Cécile Duflot n'apparaît pas vraiment favorable à la tenue d'une primaire écologiste, tout en ne se prononçant pas encore sur une éventuelle candidature de sa part.
Et de trois ? Après la primaire de la droite et du centre appelée à se tenir en novembre prochain et la primaire de la gauche attendue pour janvier 2017, semble se profiler une autre élection semblable que l’on désignera sous le nom de primaire écologiste.
Un scrutin dont l’importance se veut plus affirmée depuis que Nicolas Hulot a annoncé qu’il ne se présentera pas à la présidentielle. Dans tous les cas, la perspective d’une telle primaire ne semble pas enchanter la députée écologiste de Paris Cécile Duflot.
Duflot : une primaire écologiste ne serait pas “une bonne chose”
Dans des propos rapportés par leJDD.fr, elle avait ainsi fait savoir en début de semaine ses réticences quant à la tenue d’une telle élection : “Je ne suis pas sûre que c’est une bonne idée. Si on refait ce qu’on a déjà fait, le candidat va commencer sa campagne avec des boulets aux pieds. Ce n’est pas une bonne chose”.
C’est en ce samedi que devrait s’effectuer la proposition de cette primaire par la direction d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Le vote pourrait intervenir en octobre et dans le cas de figure où le parti ne serait pas en mesure de désigner, d’ici là, un représentant pour 2017.
EELV a “besoin d’air et de renouvellement”
Le sujet a été de nouveau évoqué dans un courrier interne adressé par Cécile Duflot aux adhérents d’EELV et publié sur le site d’Europe1. L’ex-ministre est d’abord revenue sur le récent lancement du site Je signe pour l’écologie : “Si j’ai pris [cette] initiative […], c’est pour une raison principale : je pense qu’il nous faut réfléchir et agir pas uniquement dans le cadre du parti, que nous avons besoin d’air et de renouvellement”.
Avant d’aborder la question proprement dite d’une primaire écologiste : “Quant à la question de ma participation à une primaire interne, je réserve ma réponse. […] Je regarderai avec attention ce que décidera le mouvement et prendrai une décision ensuite. Il est évident que je refuserai d’être le punching-ball d’une nouvelle mécanique infernale […] tout comme je ne serai pas candidate contre le parti.”