Primaire à droite : Chatel dérangé par les candidatures de multiples “Cheminade”
Mercredi, le secrétaire général des Républicains Luc Chatel a laissé entendre qu'il ne prenait au sérieux les récentes candidatures annoncées pour la primaire à droite.
Tout récemment, le vice-président de la région Île-de-France et délégué national des Républicains (LR) Geoffroy Didier a annoncé sa candidature à la primaire à droite. Le mois dernier, c’est le président du Parti chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson qui faisait connaître sa participation au scrutin.
Et depuis mardi, il faut compter sur un nouveau candidat, le député des Yvelines Jacques Myard. À l’heure actuelle, ils sont donc onze à pouvoir prétendre remporter l’élection, et comme le souligne Marianne, ce chiffre va vraisemblablement gonfler dans les semaines à venir, au moins d’une unité pour signifier l’arrivée au combat du chef des Républicains Nicolas Sarkozy.
Chatel sur la primaire : “c’est au mois de septembre qu’on verra qui sont les vrais candidats”
Le secrétaire général des Républicains Luc Chatel était mercredi matin l’invité d’iTELE. Et de s’en être pris relativement durement à un certain nombre de candidats, si ce n’est tous, à cette primaire qui se tiendra en deux temps en novembre prochain :
“Ce sont les candidats à la candidature, c’est au mois de septembre qu’on verra qui sont les vrais candidats. Et je vais vous faire une confidence, la primaire n’a pas été inventée pour que tous les Jacques Cheminade de la droite soient candidats à la présidentielle.”
“La présidentielle, c’est sérieux”
Cette référence au président de Solidarité et progrès vise à désigner des candidatures assez peu sérieuses. On rappellera ainsi que Jacques Cheminade avait annoncé sa candidature à la présidentielle de 1995 puis à celle de 2007, et d’avoir enregistré à chaque fois le plus bas taux de suffrages exprimés.
M. Chatel a ajouté que “la présidentielle, c’est sérieux et la primaire a été inventée pour que […] nous fassions une sélection parmi ceux qui auraient été candidats au premier tour de la présidentielle. Je fais confiance aux parlementaires qui vont départager les présidentiables, qu’ils parraineront, de ceux qui seraient tentés par le voyage sur Mars.”