Présidentielle Etats-Unis : Kamala Harris choisit son colistier aujourd’hui

Mardi, Kamala Harris dévoilera son colistier avant d'entamer une série de visites dans des États cruciaux pour le scrutin. Mais qui sera élu pour l’accompagner dans cette échéance électorale importante ?

Dans le tourbillon politique qu’est la course à la présidentielle américaine, un nom se détache : celui de Josh Shapiro.

À 51 ans, le gouverneur de la Pennsylvanie émerge en tant que choix privilégié pour rejoindre Kamala Harris sur le « ticket » démocrate. L’éventualité de cette alliance sera scrutée de près lors du premier meeting en tandem prévu pour mardi soir à Philadelphie.

L’enjeu de la Pennsylvanie

État clé du nord-est des États-Unis, la Pennsylvanie a jadis catapulté Joe Biden à la Maison Blanche et représente un territoire que les démocrates devront reconquérir en novembre.

Une tâche qui pourrait revenir à Shapiro, son actuel gouverneur, malgré l’incertitude persistante autour de son choix.

Un champ de prétendants diversifié

Bien que Shapiro semble tenir la corde, d’autres challengers se sont démarqués. Tim Walz, gouverneur du Minnesota au parcours atypique, et Mark Kelly, ancien astronaute devenu sénateur de l’Arizona, comptent parmi les prétendants principaux.

Les noms d’Andy Beshear, gouverneur du Kentucky, et de l’actuel ministre des Transports, Pete Buttigieg, circulent également.

Une campagne axée sur les valeurs

Face à un Donald Trump qui n’a pas hésité à la critiquer de manière acerbe, Kamala Harris a opté pour une approche contrastée. Faisant campagne sur des thèmes tels que la protection du droit à l’avortement, elle a riposté aux attaques de l’ancien président en interrogeant le cœur de l’Amérique : « Dans quel genre de pays voulons-nous vivre ? Un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou un pays de chaos, de peur et de haine ? »

Cette question, pleine de résonance, semble avoir trouvé un écho ces dernières semaines. Selon les derniers sondages, Kamala Harris comble progressivement l’écart de Joe Biden avec Donald Trump. De plus, grâce à une collecte de fonds réussie, la candidate démocrate a su insuffler une première impulsion positive à sa campagne, dont elle devra maintenir le rythme au cours des prochains mois.