Pour Paris et sa banlieue, la grève des éboueurs contre la réforme des retraites aura coûté 21 millions d’euros
21 millions d’euros, c'est ce qu'aura coûté la grève des éboueurs contre la réforme des retraites pour Paris et sa banlieue.
Selon les chiffres du syndicat de traitement des déchets -le Syctom-, les semaines de grève des éboueurs en mars 2023 et les différents blocages* d’incinérateurs auront coûté 21 millions d’euros. « Le coût de 21 millions est lié à toute la période de ce mouvement social, pas seulement à la grève du personnel du Syctom (syndicat mixte français d’Île-de-France spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets ménagers et assimilés) », est-il précisé.
Un mouvement social à 21 millions d’euros
Durant des jours, la ville de Paris et sa banlieue ont accumulé des milliers de tonnes de déchets non-ramassés qui jonchaient les trottoirs. Selon la mairie de Paris, le seuil des 10.000 tonnes de déchets a été atteint ce vendredi 17 mars.
10.000 tonnes de déchets sur la seule ville de Paris
Le Syctom ajoute que le coût est principalement dû au blocage des usines par des personnes extérieures. Face à ce blocus, le Syctom à transférer 108 000 tonnes de déchets vers des sites extérieurs entrainant par la même occasion des frais supplémentaires.
Des pertes financières à hauteur de 7 millions d’euros pour le Syctom
Si le Syctom a ‘économisé ‘3,5 millions d’euros de fonctionnement avec l’arrêt de ses usine, il y a eu des pertes financières à hauteur de 7 millions d’euros (des recettes perdues, essentiellement la perte de vapeurs non vendues à la compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU)), précise le Syctom.
* Trois usines d’incinération d’Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen ont été bloquées par des employés.