Les éboueurs de la ville de Paris votent une nouvelle grève jusqu’au retrait de la réforme des retraites

Société > Paris
Par Lionel Durel,  publié le 13 avril 2023 à 14h00.

Après avoir voté la fin de la grève le 29 mars dernier, les éboueurs de la ville de Paris remettent ça dès aujourd'hui (jeudi).

S’il faut tenir deux semaines, on tiendra deux semaines !

A l’appelle de la CGT, une nouvelle grève des éboueurs à été voté avec des blocages dès aujourd’hui à Paris avec la fermeture de 3 incinérateurs ; les responsables appelant à ‘transformer les rues de Paris en décharge publique jusqu’au retrait de la réforme des retraites’…

Transformer les rues de Paris en décharge publique

Alors qu’à Paris il y a eu jusqu’à 10 000 tonnes de déchets dans les rues de la capitale, les parisiens vont certainement devoir revivre cela…En effet, cette mise en retrait du 13 avril a en prévision des reconductions. Cette grève intervient alors que le Conseil constitutionnel rendra ses décisions sur la réforme controversée des retraites demain, le vendredi 14 avril.

On repart, parce que pour nous cette réforme des retraites doit tomber

Secrétaire général du syndicat CGT-FTDNEEA, Régis Vieceli a indiqué aux journalistes lors d’un point presse : « On repart, parce que pour nous cette réforme des retraites doit tomber, et ce quelle que soit la décision du Conseil constitutionnel ; s’il faut tenir deux semaines, on tiendra deux semaines. Il faut que le mouvement soit encore plus fort que la première fois, puisqu’Emmanuel Macron ne nous a pas entendus« .

C’est sûr que ce n’est pas optimal pour les visiteurs étrangers

Le mois dernier, dans la ville la plus visitée au monde les déchets s’invitaient dans les déambulations des touristes. Face à des tas d’immondices, des vacanciers faisaient des selfies postés ensuite sur les réseaux sociaux…Président de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, Jean-François Rial fulminait : « C’est sûr que ce n’est pas optimal pour les visiteurs étrangers. Mais même deux semaines sans ramassage des ordures n’avaient pas nui à l’image de Naples« , notait-il avec un brin d’optimisme.

 

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