Pornographie sur Internet : le gouvernement veut une Arcom plus forte pour protéger les mineurs
Dimanche, le gouvernement a fait entendre son intention de conférer davantage de pouvoirs à l'Arcom afin de protéger les mineurs contre la pornographie sur internet.
Avec lé démocratisation des smartphones, tablettes et du tout connecté, jamais il n’a été aussi facile d’accéder à de la pornographie, ce qui constitue un sérieux problème dans la mesure où les mineurs sont inclus dans l’équation. Dimanche, rapporte La Dépêche du Midi, le ministre délégué au numérique Jean-Noël Barrot a communiqué sur une Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) allant voir ses pouvoirs renforcés pour protéger ces jeunes internautes.
Des sites X susceptibles d’être bloqués et déréférencés si non fermés aux mineurs
La mesure qui a été présentée consistera à bloquer et à déréférencer, sans le recours à un juge, tout site pornographique qui n’aurait pas mis un place un système empêchant l’accès à la plate-forme par un mineur. “Il est urgent de soustraire nos enfants au déferlement des images porno sur internet et de faire respecter la loi une fois pour toutes”, a déclaré le ministre.
Une mesure inscrite dans un projet de loi prochainement présenté
La proposition, nous dit-on, est prévue pour être inscrite au projet de loi visant à “sécuriser et réguler l’espace numérique”. Un projet attendu pour être présenté mercredi prochain en Conseil des ministres, avant son passage avant l’été devant le Sénat puis à la rentrée entre les mains de l’Assemblée nationale.
D’autres propositions ciblant cyberharceleurs condamnés et médias interdits dans l’UE
Le projet de loi entend également défendre aux cyberharceleurs reconnus coupables par la justice de s’inscrire sur les réseaux sociaux, et aussi d’autoriser l’Arcom à émettre une mise en demeure dans les cas de diffusion de médias interdits dans l’Union européenne (UE).