Affaire Palmade : pas de fichiers pédopornographiques retrouvés chez l’humoriste

Pierre Palmade ©Supermouche Productions / Phototélé
Vendredi, il a été révélé qu'aucun fichier pédopornographique n'a été retrouvé dans les appareils informatiques de Pierre Palmade, accusé de détenir de tels documents.
Le samedi 18 février dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête à l’encontre de Pierre Palmade pour “détention d’images pédopornographiques”. Un homme se serait ainsi fait connaître des autorités pour signaler que l’humoriste, déjà mis en cause dans un mortel accident de la route le 10 février, possèderait des fichiers dépeignant des mineurs dans des scènes à caractère sexuel.
Pédopornographie : les appareils saisis de Pierre Palmade n’ont rien révélé de compromettant
Vendredi matin, BFMTV.COM a révélé que l’analyse des appareils informatiques, saisis les 19 et 20 février derniers aux deux domiciles de Pierre Palmade à Paris et Cély-en-Bière (Seine-et-Marne), s’est conclue sans la moindre découverte de documents pédopornographiques. Parmi ces appareils se trouvaient notamment des ordinateurs et des tablettes.
L’enquête se poursuit
En dépit de ces premiers résultats, l’enquête, confiée à la Brigade de protection des mineurs (BPM), se poursuit. Tout simplement car le principal intéressé dans cette affaire, soit Pierre Palmade, reste à être entendu par les autorités pour délivrer sa version des faits. Aux dernières nouvelles, il avait été placé en début de semaine sous écrou dans sa chambre d’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). L’humoriste, diminué par un AVC il y a une semaine, communiquera ses informations dès que son état de santé le permettra.
Une vidéo où l’humoriste aurait constaté et non commis les faits
Alors qu’une vidéo montrait Pierre Palmade filmer un contenu pédopornographique et commenter ce dernier, une personne présente sur les images a affirmé à BFMTV que l’humoriste constatait une pédophilie chez autrui et qu’il en était apparu “choqué”. Toujours selon ce témoin, Pierre Palmade cherchait à “piéger” la personne qui leur montrait ces vidéos et n’était pas dans une simple démarche de partage.