Porno : Il pirate 10 films et paye 1.5 million de dollars d’amende
Le porno est également visé par le téléchargement illégal. Après avoir piraté 10 films de la société de production FlavaWorks, il est condamné à verser 1.5 million de dollars d’amende. Ces dommages et intérêts sont attribués pour « violation du droit d’auteur ».
L’internaute disposait d’un abonnement payant. Il pouvait donc sur le site Internet de la société acheter des films pornos. À ce stade, cet homme n’était pas dans l’illégalité. Par contre la situation se complexifie lorsqu’il les partage sur Internet via le protocole BitTorrent en peer-to-peer. La violation des droits d’auteur est donc justifiée, ce concept a également eu un très large succès puisque les films qu’il a partagés ont été téléchargés plus de 3500 fois. Aux États-Unis, la justice ne rigole pas avec les droits d’auteur et la sentence est immédiatement tombée. Avec la loi américaine pour le copyright, cet homme obtient la peine maximale. Elle prévoit ainsi la multiplication des dommages et intérêts par 10.
Une sanction sévère
En ayant partagé 10 films pornos sur la toile, cet américain doit donc payer 150 000 dollars pour chacune des œuvres. Il faut savoir que l’internaute n’a pas été très malin. En effet, la société de production FlavaWorks attribue un code à tous les films téléchargés. Ainsi, en partageant sur Internet l’œuvre, la justice a été en mesure de faire le lien entre le code et la personne qui l’avait achetée légalement sur la plateforme de production. Kywan Fisher était donc très facilement identifiable, mais il n’avait peut-être pas pensé à cette donnée avant d’effectuer son piratage. La sanction est donc sévère, mais il faut savoir que l’internaute n’est pas venue à son audience et il n’avait fait appel à aucun avocat. Dans ces conditions, il était donc difficile d’obtenir une défense digne de ce nom.
La société FlavaWorks est réputée pour proposer des films pornos du type gay. L’entreprise a vu le jour en 1999 et dispose actuellement de nombreux sites internet et un magazine trimestriel. De nombreux services sont également mis à disposition des internautes. Ce n’est pas la première fois que cette société fait la Une de la presse. En 2006, FlavaWorks est pointé du doigt à cause d’un taux élevé de MST comme le VIH. Certaines personnes lors des tournages auraient été atteintes, mais la rumeur a toujours été niée par cette société. En août dernier FlavaWorks avait également poursuivi un autre internaute. Mais cette amende de 1.5 million de dollars est à ce jour la plus importante pour une affaire en lien avec BitTorrent.