Philippe Gildas accuse Delphine Ernotte de « racisme »
L'ancien pilier de Canal+ n'est pas tendre avec la patronne du groupe France Téélvisions. Ni avec son ex-employeur, qu'il confesse ne plus regarder.
Dimanche, Philippe Gildas était l’invité de RTL et de l’émission On refait la télé. Celui qui a fait les grands et beaux jours de Canal+ avec Nulle part ailleurs n’a pas fait dans la dentelle en évoquant la nouvelle patronne du groupe France Télévisions.
« On n’a plus aucune chance avec Madame Ernotte »
Ains en septembre 2015, Delphine Ernotte avait déploré, en accédant à son poste de présidente du groupe public : « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change ».
Mais cette remarque n’a pas plus à l’animateur, âgé aujourd’hui de 81 ans : « Elle a jeté les hommes seulement, d’un certain âge en principe. Je défends tous les hommes qui sont âgés comme moi, on n’a plus aucune chance avec Madame Ernotte ». Et il ajoute : « L’ennui, c’est qu’il ne fallait pas qu’elle le dise des animateurs. Il fallait dire, ‘à 60 ans on ne peut plus’, mais homme ou femme. Elle a mélangé deux choses, donc c’est du racisme ».
Pour clore ce chapitre, il précise : « Il y a des émissions qui sont faites pour des hommes, et il y a des émissions qui sont vraiment faites pour des femmes. Et contrairement à ce qu’elle dit, il y avait des émissions avec des femmes bien avant elle, et avec des femmes qui étaient des animatrices vedettes ».
Philippe Gildas ne regarde plus Canal+
Et la chaîne cryptée en prend également pour son grade. Quand Eric Dussart lui demande son avis sur les Guignols, il tacle sans hésiter : « Cela fait six mois que je ne les ai pas vus ». Et il affirme ne pas connaître le nouvel horaire de la diffusin de l’émission, ajoutant : « Cela veut dire que je ne regarde même plus Canal+ et c’est grave ».
Plus généralement, en ce qui concerne la direction de la chaîne : « Je ne comprends pas comment on ne peut pas savoir réformer une chaîne en temps utiles. Ça me fait mal au ventre de voir des chaînes disparaître seulement parce que des patrons ne savent pas réformer en temps utiles ».