Personnes non-vaccinées : 6 Français sur 10 favorables à leur confinement
Depuis lundi en Autriche, les personnes non-vaccinées sont obligatoirement confinées. Une mesure radicale qui a provoqué une ruée sur les centres de vaccination.
Deux millions de personnes non-vaccinées sont confinées en Autriche depuis lundi dernier, du coup, les centres de vaccination ont vu une ruée d’Autrichiens prendre rendez-vous afin de recevoir leur dose contre la Covid 19. A titre d’exemple, dans la ville de Vienne, il y avait dix fois plus de candidats au vaccin qu’il y a 15 jours.
D’un point de vue politique, une majorité de Français au sein de tous les électorats sont favorables à cette mesure de reconfinement pour les non- vaccinés, une adhésion particulièrement forte chez les électeurs d’Emmanuel Macron (73%) et de François Fillon (73%), à l’exception des électeurs de Jean-Luc Mélenchon dont une courte majorité y est opposée (47% favorables, 53% opposés).
En France et alors que la situation sanitaire se dégrade, un dernier bilan (chiffres du 17 novembre), fait état de 56 morts supplémentaires et plus de 20.294 nouveaux cas en 24h. Avec plus de 20 000 nouvelles contaminations, la “cinquième vague est là” a indiqué Gabriel Attal.
La cinquième vague est là !
Dans le sondage commandé par BFMTV et L’Express à Elabe, 60% des Français questionnés se disent en faveur d’un reconfinement qui concernerait uniquement les personnes non-vaccinées contre le Coronavirus, ce même nombre se dit ‘préoccupé par la situation sanitaire actuelle’. Une inquiétude plus marquée chez les personnes vaccinées (63%) que chez celles non-vaccinées (40%), d’après le sondage.
54% pensent que l’épidémie est loin d’être terminée
54% des personnes interrogées pensent que l’épidémie est loin d’être terminée (66% des 65 ans et plus contre 56% des 18-24 ans). A l’inverse, pour 45%, le plus gros de l’épidémie est derrière nous et elle va se réduire progressivement. L’étude montre également que plus de la moitié des Français pensent qu’il n’y aura pas de confinement dans les semaines à venir. 11 % en sont totalement convaincus et un Français sur deux juge l’hypothèse peu probable.