Perpignan : jugée pour avoir tué son mari qui la battait depuis plusieurs années
Depuis lundi, une habitante de Perpignan est jugée pour le meurtre de son mari. Il s'avère que ce dernier la frappait depuis plusieurs années.
Une femme âgée de 67 ans comparaît depuis lundi devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales. La sexagénaire est ainsi suspectée du meurtre de son mari, survenu le 26 avril 2014 à Perpignan. Il convient de remonter à la veille des faits pour possiblement mieux les comprendre.
20minutes.fr rapporte que la nuit précédente, cette femme et son mari, à l’âge non précisé, s’étaient violemment disputés. On nous précise que l’homme était alors fortement alcoolisé, et celui-ci d’avoir frappé son épouse au niveau du crâne. Devant cet excès de violence, la sexagénaire avait alerté la police et lui avait demandé de faire interner, sans succès, son mari en hôpital psychiatrique.
Un tir dans la tête pour tuer son mari violent
Pour sa sécurité, elle avait ensuite décidé de trouver refuge à l’hôtel. Elle reviendra néanmoins chez elle dès le lendemain matin, pour retrouver son mari toujours très énervé contre elle. L’homme l’aura insultée et menacée de mort, des paroles qui motiveront son épouse à prendre les devants en s’emparant d’un Magnum 357 pour abattre son époux d’une balle dans la tête.
L’enquête aura démontré que la sexagénaire était victime de violences conjugales depuis un certain nombre d’années. Quand son époux ne se servait pas de ses mains ou de ses pieds pour la battre, il la menaçait avec un couteau ou bien un hachoir.
“On n’abandonne pas quelqu’un de malade”
Si elle avait là des raisons de quitter son mari, devenu très porté sur l’alcool depuis sa dépression, cette femme ne l’aura toutefois jamais fait, estimant ainsi qu’“on n’abandonne pas quelqu’un de malade”. Ce qui ne l’aura en tout cas pas empêchée de déposer pas moins de quatre mains courantes.
Deux mois avant les faits, son mari l’avait d’ailleurs étranglée après l’avoir confondue avec un cambrioleur. Il est attendu que la justice rende mercredi son verdict sur cette affaire.