Perpignan : deux hommes jugés pour le viol d’une femme diffusé sur Snapchat
Deux hommes de 21 et 25 ans sont jugés à partir d'aujourd'hui à Perpignan, devant la cour d'assises des Pyrénées-Orientales, pour le viol d'une femme ensuite diffusé sur le réseau social Snapchat.
En ce jeudi 13 novembre 2018 s’ouvre à Perpignan, devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales, le procès de deux hommes de 21 et 25 ans. Des prévenus jugés pour le viol d’une femme en début d’année 2016, une agression sexuelle qui avait ensuite été diffusée sur le réseau social Snapchat.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2016, vers 4h00 du matin rappelle France Bleu, les forces de l’ordre avaient été appelées à intervenir pour un viol qui était alors en train d’être diffusé sur la toile. Après avoir visionné les images le temps d’identifier les lieux, les policiers avaient attendu l’heure légale, soit 6h00, pour procéder à plusieurs interpellations dans un appartement de Perpignan.
Interpellés début 2016 à Perpignan pour viol, leur victime retrouvée inerte
Précisément deux individus avaient appréhendés, et la victime, une jeune femme alors âgée de 18 ans, était apparue prostrée et inerte. ll est apparu qu’elle avait consommé une quantité excessive d’alcool et même de la poudre de viagra.
Les heures qui avaient précédé, on avait pu la voir se faire pénétrer par l’un des mis en cause, mais aussi par une bouteille d’alcool, avec des saignements qui étaient visibles. À l’arrivée des autorités, elle aura été conduite à l’hôpital.
Le procès pourrait se tenir à huis clos
Les deux hommes interpellés avaient ensuite été poursuivis pour “viols en réunion”, “atteinte à l’intimité” et “renseignement sur l’identité d’une victime”. Dans un premier temps, ils avaient fait appel de leur détention provisoire en niant le viol. On sait toutefois que les deux mis en cause et la jeune femme se connaissaient.
On notera que plusieurs milliers de personnes avaient assisté à la diffusion de la vidéo, et des signalements d’avoir été émis jusqu’à Clichy-sous-Bois, à Évry. Une résonance qui continue à peser sur la victime, ainsi éprouvée au point de vouloir demander, selon son avocat Me Philippe Capsié, que le procès se déroule à huis clos.
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