Pays-Bas : un facteur soupçonné d’avoir enterré des milliers de lettres dans une forêt
Aux Pays-Bas, un facteur est soupçonné d'avoir enterré des milliers de lettres dans une forêt. Le groupe postal concerné a indiqué que les mesures adéquates seront prises.
Une étrange découverte a été faite un peu plus tôt dans la semaine aux Pays-Bas, non loin de la commune de Laren. Les autorités avaient reçu l’alerte d’un homme qui, alors qu’il se promenait dans une forêt, s’était surpris de constater la présence de plusieurs amas de terre et d’un bout de pelle.
Mercredi, les forces de l’ordre se sont donc rendues à l’endroit indiqué et ont commencé à creuser. Au final, rapporte BFMTV.COM, elles ont ressorti une « quantité importante » de lettres qui se trouvaient dans huit trous d’un mètre de profondeur. Plusieurs milliers de courriers seraient concernés.
Des milliers de lettres retrouvées enterrées, un suspect identifié
Margot van de Coterlet, porte-parole du groupe postal Sandd, indique qu’« il s’agit pour la plus grande partie de factures, de magazines et de courriers publicitaires ». Plusieurs de ces courriers étaient enfouis ici depuis plusieurs semaines, nous précise-t-on.
Le groupe a affirmé avoir identifié l’auteur présumé des faits deux jours plus tard : un facteur travaillant pour Sandd et dont l’identité ne sera pas révélée afin de protéger son intégrité. On ignore de même les motivations de cette personne.
« Nous prendrons les mesures nécessaires »
Au sujet du fautif supposé, la porte-parole a déclaré que « c’est quelqu’un qui malheureusement n’a pas vraiment respecté notre éthique de travail. Nous prendrons les mesures nécessaires ». Les lettres apparaissant encore en bon état seront acheminées vers leurs destinataires respectifs.
Quant aux courriers trop abîmés, ils seront pour leur part détruits après une prise de contact avec les expéditeurs. « Ces courriers ont passé plusieurs semaines sous terre dans une forêt. Ils sont mouillés et sales », a souligné Mme van de Coterlet dont les paroles pourraient quelque peu apaiser des destinataires lésés :
« Nous regrettons beaucoup ce qui s’est passé. Notre but est évidemment de délivrer le courrier à l’heure. Clairement, cela n’a pas été le cas ».