Pays-Bas : Geert Wilders, leader d’extrême droite, ne sera pas premier ministre

Sur X (ex-Twitter), le leader néerlandais a affirmé qu'il ne pourrait accéder au poste de Premier ministre que si l'ensemble des partis de la coalition le soutenaient, ce qui n'était pas le cas.

Échec de la tentative de Wilders à former une coalition

Geert Wilders, une figure emblématique de la politique néerlandaise, a révélé mercredi qu’il ne serait pas en mesure de devenir Premier ministre en raison de l’insuffisance des soutiens politiques pour sa coalition. « L’accession à ce poste exige le soutien de TOUTES les factions de la coalition, soutien qui m’a fait défaut », a déploré Wilders.

Possible création d’un gouvernement de technocrates

Par ailleurs, la presse locale fait écho d’une avancée majeure : la possible mise en place d’un gouvernement de technocrates. Après deux journées de discussions « fructueuses » et « intenses », les partis semblent prêts pour une « étape suivante » dans l’établissement d’un nouveau gouvernement.

Ik kan alleen premier worden als ALLE partijen in de coalitie dat steunen. Dat was niet zo.

Ik wil graag een rechts kabinet. Minder asiel en immigratie. Nederlanders op 1.

De liefde voor mijn land en kiezer is groot en belangrijker dan mijn eigen positie.

Ik hou van NL ❤️

— Geert Wilders (@geertwilderspvv) March 13, 2024

Victoire aux législatives pour Wilders

En novembre dernier, Wilders avait créé la surprise tant aux Pays-Bas qu’en Europe en décrochant une victoire écrasante lors des « élections législatives ». Le chef du Parti de la liberté (PVV) avait alors cherché à se former une majorité gouvernementale avec d’autres partis, dont le parti libéral VVD, le parti agricole BBB, et le Nouveau contrat social (NSC) centriste.

Wilders persiste dans ses ambitions

« Je souhaite un cabinet de droite. Moins d’asile et d’immigration. Les Néerlandais en premier », a affirmé Geert Wilders tout en ajoutant : « Mon amour pour mon pays et mes électeurs est plus grand et plus important que ma propre situation ». Ces propos reflètent son vœu exprimé à plusieurs reprises de prendre les rênes du pays.