Pas-de-Calais : un Belge condamné pour viol, enlèvement et séquestration de son ex-compagne enceinte
Mercredi, la cour d’assises du Pas-de-Calais a condamné un Belge de 37 ans à dix ans de réclusion criminelle pour viol, enlèvement et séquestration de son ex-compagne enceinte d'un autre homme. Le prévenu devra également se soumettre à un suivi médical.
C’est mercredi que la cour d’assises du Pas-de-Calais a rendu son jugement dans cette affaire. Un homme de nationalité belge et âgé de 37 ans a été condamné à dix ans de réclusion criminelle pour le viol, l’enlèvement et la séquestration de son ex-compagne alors enceinte d’un autre homme. L’altération du jugement a été retenue ici, des expertises psychiatriques conduites en août ayant ainsi révélé une “schizophrénie lourde”chez le prévenu pouvant, de son propre aveu, le conduire “dans l’irréel et parfois même dans un délire mystique”.
Il était entré par effraction chez son ex-compagne et l’avait frappée et violée
20 Minutes rapporte qu’alors qu’il était interné dans un établissement psychiatrique de Liège (Belgique), cet homme s’en était enfui en janvier 2017 pour rejoindre Bonningues-les-Calais, dans le Pas-de-Calais. C’est là que son ex-compagne, nous dit-on, vivait en concubinage avec un autre homme dont elle était enceinte depuis sept mois. Le trentenaire était entré par effraction au domicile de cette femme. Il l’avait battue et attachée à un barreau du lit avec une chaîne et du fil de fer. Il avait ensuite violé deux fois son ex-compagne avant de lui inscrire au marqueur une injure sur le ventre. La victime avait trouvé le temps d’appeler la gendarmerie, qui aura surpris l’agresseur en flagrant délit.
Elle aurait été forcée à la prostitution
Le prévenu n’est pas parvenu à qualifier ces actes sexuels comme des viols, ayant expliqué à la barre qu’il voulait uniquement que l’enfant que son ex-compagne mette au monde soit de lui et de personne d’autre. Un homme contre lequel cette femme avait déjà déposé 27 plaintes et mains courantes pour des viols, solitaires et collectifs, qu’elle subissait quand ils étaient en couple. Son ex-époux l’aurait de même forcé à la prostitution après un mariage “arrangé”. Outre la réclusion criminelle qu’il aura à remplir, l’accusé devra également se soumettre à un suivi médical. Son nom a également été inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijaivs), et l’autorité parentale sur ses deux filles de lui avoir été retirée.