Parler de sa faim permettrait de la calmer
Le simple fait de penser à de la nourriture ne serait pas anodin, mais dans tous les cas, les conséquences apparaissent plutôt positives.
Le corps peut difficilement survivre sans carburant adapté. C’est pourquoi, par moments, il émet des signaux pour réclamer de quoi recharger ses batteries. Mais parfois, ces alertes peuvent être trompeuses, et amener à se nourrir plus que de raison. Et si l’on arrivait à maîtriser sa faim ?
Penser à son plat préféré libérerait de la dopamine
Il y a près d’une décennie, DiscoverMagazine.com avait listé un certain nombre faits plus ou moins connus concernant la faim. Et parmi eux, la révélation découlant d’une étude d’imagerie cérébrale réalisée en 2004. Avait ainsi été démontré que penser à son plat préféré provoquait la libération de dopamine, soit la même hormone de bien-être qui s’active lors d’un rapport sexuel ou d’une consommation de drogues.
Réfréner sa faim ne ferait que la renforcer
Une autre enquête, menée cette fois-ci en 2007, avait demandé à des femmes de cesser de penser au chocolat, et à d’autres de parler ouvertement de ces envies de consommation. Il était apparu que les femmes du premier groupe finissaient par manger deux fois plus que les participantes de l’autre ensemble.
Le corps a ses limites
Des expériences conduites sur des rongeurs avaient quant à elle mis en avant les bienfaits de réduire de 30% l’apport calorique quotidien. Un tel régime serait ainsi susceptible de diminuer le risque de cancer et de maladie d’Alzheimer tout en rallongeant la durée de vie. Gare cependant aux excès, car le corps humain peut finir par ne plus tenir. Au début des années 1980, dix membres des armées républicaines et de libération nationale irlandaises étaient ainsi morts de faim en détention, après avoir été affamés sur des durées comprises entre 46 et 73 jours.