Journée du geste de gentillesse : faire le bien fait du bien

Illustration. Une accolade.Pixabay.com
En cette journée du geste de gentillesse, il est à rappeler que cette attitude offre un certain nombre de bienfaits, et pas seulement à la personne qui reçoit de la considération.
Le 17 février est la journée du geste de gentillesse. L’occasion de rappeler que témoigner ce sentiment n’est pas seulement bon pour la ou les personnes de l’autre côté, mais également à soi-même. Il semble se passer que lorsque l’on manifeste une telle attitude, les opioïdes endogènes, soient des équivalents naturels de la morphine et de l’héroïne, atteignent de hauts niveaux dans le cerveau. La dopamine gagne également en présence, d’où l’atteinte d’un état d’euphorie.
Être altruiste rend (plus) heureux
Des études ont déjà démontré qu’être gentil(-lle) était bon pour la santé. En 2015, l’Université de Stanford, dans l’État américain de Californie, avait conduit une expérience où six étudiants étaient amenés à réaliser cinq actes de bonté par semaine. Cinq semaines plus tard, il était apparu que ces sujets étaient plus heureux que le groupe de contrôle.
La gentillesse profite au cœur
Autre bienfait de la gentillesse, comme noté par le site Good & Kind, une meilleure santé. En effet, les actes de bonté sont généralement accompagnés d’une chaleur émotionnelle, celle-ci produisant une hormone appelé ocytocine. Cette dernière permet la libération d’oxyde nitrique dans les vaisseaux sanguins et les dilate. L’ocytocine est donc considérée telle une hormone protégeant le cœur.
Un vieillissement ralenti
S’il fallait continuer la démonstration pour convaincre de la pertinence de l’altruisme, concluons par un autre bienfait de l’ocytocine. Le vieillissement est principalement accéléré par deux facteurs, les radicaux libres et l’inflammation. Il se trouve que l’ocytocine réduit les taux de ces facteurs, permettant ainsi non seulement de retarder le vieillissement, mais également de diminuer le risque de maladies cardiaques.