Paris : soupçonnés d’agression, trois sapeurs-pompiers en garde à vue
Jeudi matin, trois sapeurs-pompiers de Paris ont été interpellés, ainsi soupçonnés d'avoir frappé un client d'un bar de nuit.
Les faits se sont visiblement déroulés dans la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 mai derniers, dans le XI arrondissement de Paris. Il était aux environs de 3h25 quand le témoin d’une rixe a donné l’alerte auprès des forces de l’ordre. Un homme, client d’un bar de nuit, aurait été agressé par trois sapeurs-pompiers, révèle Le Parisien (article complet réservé aux abonnés).
Client d’un bar de nuit agressé à Paris : ses jours ne sont pas en danger
À l’arrivé de la police, la victime gisait sur le sol, inconsciente. Les premiers soins lui ont été prodigués par les pompiers de la caserne voisine, et l’homme d’avoir repris connaissance. Il souffre d’un gonflement autour de l’œil ainsi que de douleurs à la mâchoire et au poignet gauche. Transporté dans un hôpital du XIIe, son pronostic vital n’est pas engagé.
Une partie des faits filmée
Un témoin a renseigné les policiers sur une partie des faits, pour l’avoir ainsi filmée avec son téléphone. On voit trois personnes, a priori des sapeurs-pompiers, frapper la victime jusqu’à sa chute. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite. Un ami de la victime, qui aurait quant à lui essuyé un coup de pied au visage, a raconté que l’altercation avait débuté dans un bar de nuit entre un couple et l’un des sapeurs-pompiers supposés, lequel était torse nu. De même source, les trois hommes auraient attendu le couple à l’extérieur de l’établissement.
Un suspect était ivre
Une patrouille a localisé les trois suspects dans un établissement de restauration rapide. L’un d’eux présentait une blessure à la main. Interpellés, ils ont confirmé leur profession de pompiers et indiqué officier dans le IVe arrondissement de Paris et dans le Val-de-Marne. Un test d’alcoolémie a révélé un état d’ivresse pour l’un des suspects, et ceux-ci ont au passage indiqué avoir placé la victime en position latérale de sécurité (PLS) avant leur fuite. Tous les trois ont été placés en garde à vue pour “violences en réunion”.