Où l’UE compte-t-elle interdire la cigarette ? Zoom sur les terrasses et arrêts de bus
La Commission européenne a suggéré mardi que les États membres étendent les zones non-fumeurs, y compris une interdiction sur les cigarettes électroniques, affectant ainsi les terrasses des bars et restaurants. Cette proposition sera-t-elle bien accueillie ?
Tl;dr
- La Commission européenne appelle à augmenter les zones sans tabac.
- Les cigarettes électroniques sont également incluses dans la recommandation.
- Les terrasses des bars et restaurants sont spécifiquement ciblées.
- Le but est de protéger la population, en particulier les jeunes.
La lutte de l’UE contre le tabac s’intensifie
La Commission européenne a renouvelé mardi son appel aux États membres pour accroître les zones sans tabac. De plus, dans une première, elle a recommandé d’inclure les cigarettes électroniques dans ces interdictions.
Les terrasses des bars et des restaurants sont expressément concernées par cette recommandation.
Des espaces publics sans tabac
La Commission considère que le tabac et ses variantes, y compris les cigarettes électroniques, devraient être interdits dans les espaces extérieurs proches des hôpitaux et des établissements scolaires.
Les aires de jeux, les arrêts de transports publics, les parcs d’attractions, les zoos et même les terrasses de café sont dans le collimateur de la Commission.
Protéger la population
Cette demande vise à « mieux protéger » la population européenne. Il s’agit en particulier de préserver les plus jeunes des dangers du tabac en interdisant les « produits émergents » tels que le tabac chauffé ou les cigarettes électroniques, qui attirent de plus en plus de très jeunes utilisateurs.
Aujourd’hui, 25% de la population européenne consommerait du tabac. L’UE vise à atteindre d’ici 2040 une génération sans tabac, soit une part de la population fumante de moins de 5%. « Le tabac tue actuellement plus de 8 millions de personnes par an dans le monde, dont 1,3 million de personnes exposées au tabagisme passif », rappelle l’OMS.