L’interdiction de fumer étendue à de nouveaux lieux publics
Le programme national de lutte contre le tabac s'accompagne également d'une augmentation progressive de son prix.
C’est mardi 28 novembre que le gouvernement dévoilait son plan contre le tabagisme afin, selon le ministre de la Santé, de « relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032 ». Un plan qui concerne la période allant de 2023 à 2027, alors que le tabac demeure la première cause de mortalité évitable en France.
Et l’un des axes de ce qu’a dévoilé Aurélien Rousseau est une extension des lieux dans lesquels il sera prohiber de consommer du tabac.
Généralisation des espaces sans tabac
À ce jour, existent plus de 7 200 espaces sans tabac, que les communes instaurent dans plus de 73 départements, rappelle le ministre qui ajoute à ce sujet que « Nous renversons aujourd’hui la responsabilité et fixons ce principe qui devient la règle ».
Quels sont les lieux visés ? Les plages, parcs, forêt (même au-delà des périodes à risque d’incendie), et aux abords de lieux publics que sont les établissements scolaires pour ne citer qu’eux.
Décrets attendus début 2024
Et si le ministre n’a pas précisé leur nature ni leur montant, des « amendes » sont prévues en cas de non-respect. À BFMTV, il a affirmé : « Ce que nous voulons, c’est sortir de la banalisation du tabac, de mégots de cigarette au sol pas loin des écoles, sur les plages ».
Des textes, à savoir des décrets, « seront pris au début de l’année prochaine » pour préciser ces nouvelles dispositions.
Hausse progressive du prix du tabac
À l’occasion de cette même conférence de presse, Aurélien Rousseau a également déclaré que le prix du paquet de cigarettes sera porté à un minimum de 13 euros en 2026 avec une première étape à 12 euros en 2025. En suivant la tendance prévisible de l’inflation.
Le ministre de la Santé estime qu’une telle augmentation « est bien la mesure la plus efficace contre le tabac selon l’OMS et toutes les études indépendantes sur le sujet ».