Oise : un an ferme pour avoir volontairement écrasé un homme en sortie de discothèque
Lundi, le tribunal de Compiègne a condamné un homme de 37 ans à un an de prison ferme pour avoir, le 12 janvier dernier, volontairement écrasé un autre homme en sortie de discothèque.
Lundi, le tribunal de Compiègne, dans l’Oise, a condamné un homme de 37 ans à dix-huit mois de prison dont six avec sursis. Le trentenaire a ainsi été reconnu coupable d’avoir, le dimanche 12 janvier, volontairement percuté un autre homme en sortie de discothèque. Le Parisien rapporte que le soir des faits, le prévenu souhaitait voir son ex-compagne, alors de sortie avec des amis en boîte de nuit. À son contact, il lui aurait agrippé le cou puis frappé un homme qui tentait de la défendre. Les coups de poing reçus par l’autre homme lui auront valu une fracture du nez et un déchaussement de quatre dents.
Il percute volontairement un homme et appelle les secours
Alors que les vigiles de l’établissement expulsaient l’agresseur, la bande d’amis a emprunté une sortie de secours et pris la route en direction de Compiègne. Un autre véhicule s’est alors approché, a fait des appels de phares et doublé la première voiture, avant de lui bloquer la route. L’homme violenté un peu plus tôt est sorti du véhicule. C’est là qu’il a été percuté par le second, conduit par celui qui l’avait frappé. Ce dernier a pris la fuite et c’est lui qui a averti les secours, en parlant d’un accident sans entrer dans le détail.
La victime fauchée pourrait rester estropiée à vie
Auprès des enquêteurs, le mis en cause a expliqué avoir été victime d’un guet-apens et que son seul tort, cette nuit-là, est d’avoir giflé un ami de son ex-compagne. “Trois hommes m’ont piégé sur la route. J’ai reçu des coups partout sur le corps. J’étais paniqué”, a-t-il expliqué. “J’ai juste tenté de fuir et j’ai entendu un boum. J’ai fait demi-tour pour voir ce qu’il s’était passé, mais mes agresseurs m’attendaient. J’ai repris ma voiture et j’ai fui.” Les témoignages entendus n’ont toutefois pas accrédité cette version. Le prévenu devra également indemniser les victimes et éviter tout contact avec elles. L’avocat de l’homme percuté a fait savoir que “les médecins lui ont octroyé 45 jours d’ITT [NDLR : incapacité totale de travail] minimum. Il doit rester alité et ne sait pas s’il restera estropié à vie. Au départ, les faits retenus étaient quand même tentative de meurtre !” Ceux-ci avaient ensuite été requalifiés par le parquet en “violences volontaires”.