Oise : quatre mois de prison avec sursis pour l’octogénaire qui avait violé une jument
Vendredi, le tribunal correctionnel de Beauvais, dans l'Oise, a condamné un homme de 81 ans à quatre mois de prison pour avoir maltraité un cheval en 2014 et violé une jument en mai dernier.
Si ces faits n’apparaissent pas parmi les plus rencontrés, la justice s’est efforcée de les traiter avec toute la considération possible. Vendredi, le tribunal correctionnel de Beauvais (Oise) a condamné un homme de 81 ans à quatre mois de prison avec sursis pour avoir maltraité un cheval en 2014 et violé une jument en mai dernier.
C’est visiblement en ce jour du mois de mai que les agissements de Paul, originaire de la Manche, ont commencé à être révélés au grand jour. Un habitant de Fay-les-Etangs le surprend enfermé dans un box, avant de l’en voir sortir recouvert de poils blancs. Suspicieux de ce qu’a pu faire l’octogénaire dans ce box, l’homme étant ainsi connu pour avoir déjà été violent avec d’autres animaux, d’autres gens de la commune se chargent de le maintenir sur place en attendant l’arrivée des autorités.
Viol d’une jument dans l’Oise : l’animal « paniqué »
Citée par nos confrères du Parisien, Annabelle, la propriétaire de la jument découvre que son animal est « paniqué et refuse de se laisser approcher », alors qu’il est « habituellement docile et calme ». Après l’examen d’un expert vétérinaire, dont l’intervention a été requise par la gendarmerie, le professionnel indique que la jument affiche « une forte inflammation des parois vaginales » et que, selon lui, les « contusions résultent de pénétrations violentes et répétées ».
« J’aime les animaux. Je ne veux pas les faire souffrir… »
L’avocate des propriétaires Me Marine Salmon a signifié vendredi que la jument a « été indisponible pendant de longues semaines » et qu’« il a même fallu la changer de pré face au traumatisme« . Le prévenu a quant à lui tenté de nier les faits avant de les reconnaître à demi-mot : « J’aime les animaux. Je ne veux pas les faire souffrir… »
L’homme s’est également vu interdire de posséder un animal et devra également se soumettre à des soins immédiats.