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Obsession alimentaire : comprendre le phénomène du « food noise » et ses origines

Santé > Alimentation > Recherche > Cerveau
Par Morgan Fromentin,  publié le 31 décembre 2025 à 10h00.
Santé
Personne contemplant un dessert et les liens émotionnels avec la nourriture

Image d'illustration. Personne contemplant un dessert et les liens émotionnels avec la nourritureADN

Le phénomène du « food noise » désigne cette obsession persistante pour la nourriture, qui occupe sans cesse l’esprit. Comprendre pourquoi certaines personnes ne parviennent pas à détourner leurs pensées de l’alimentation permet d’éclairer ce trouble fréquent.

Tl;dr

  • Le « food noise » distrait sans faim réelle.
  • Stress, fatigue et réseaux sociaux l’intensifient.
  • Habitudes régulières et pleine conscience l’atténuent.

Quand la nourriture s’impose à l’esprit : comprendre le « food noise »

Difficile d’y échapper : il arrive que la pensée de manger s’impose alors même que la faim n’est pas au rendez-vous. Ce phénomène, désormais désigné par l’expression anglo-saxonne « food noise », intrigue autant qu’il agace. Vous vous surprenez, en pleine réunion ou devant un écran saturé de reels, à penser à un bon petit plat ou à ce gâteau oublié dans le frigo ? Ce sont ces pensées intrusives et répétées autour de la nourriture qui définissent le mieux le terme.

Une étude récente publiée dans la revue Nature Nutrition éclaire ce concept : le food noise correspond à ces idées envahissantes qui reviennent sans lien direct avec la sensation physique de faim. L’esprit, accaparé, se détourne alors du travail, du repos ou même des moments sociaux.

L’impact du stress, du rythme quotidien et de notre environnement numérique

Mais pourquoi ces pensées alimentaires surgissent-elles aussi fréquemment ? Plusieurs facteurs sont en jeu. Le stress et le manque de sommeil jouent un rôle clé : ils poussent notre cerveau à rechercher du réconfort immédiat, souvent sous forme de nourriture. On observe aisément cette tendance lors des fins de journée éprouvantes où, malgré un dîner copieux, on se prend à rêver d’une douceur sucrée. Par ailleurs, notre routine contribue largement au phénomène : sauter un repas ou manger insuffisamment alimente involontairement cette boucle mentale.

L’influence constante de contenus culinaires sur les réseaux sociaux ne fait qu’intensifier ce bruit mental. Visionner une succession d’annonces de livraison ou de vidéos de recettes aiguise l’attention portée à la nourriture, parfois bien au-delà du besoin corporel réel.

Distinguer les déclencheurs personnels pour agir efficacement

Il existe cependant des moyens concrets pour reprendre la main sur le food noise. Les spécialistes recommandent d’identifier ses propres déclencheurs – pour certains l’ennui, pour d’autres un moment précis dans la soirée ou encore une session prolongée sur leur téléphone. Quelques pistes simples permettent d’alléger ces pensées :

  • Manger à heures régulières avec des aliments rassasiants (légumineuses, œufs, céréales complètes…)
  • S’hydrater régulièrement tout au long de la journée
  • S’accorder une pause active (marche légère ou étirements) pour rediriger son attention vers le corps en mouvement

Pratiquer une alimentation consciente — savourer lentement chaque bouchée — aide également l’esprit à enregistrer la satiété et limite ainsi les pensées obsessionnelles.

Apprivoiser plutôt que combattre le food noise

Accepter que le food noise fasse ponctuellement partie du quotidien demeure souvent plus réaliste qu’espérer s’en débarrasser totalement. Si toutefois ces pensées empiètent sur votre bien-être ou génèrent une anxiété excessive autour des repas, consulter un(e) professionnel(le), tel(le) qu’un(e) diététicien(ne) ou thérapeute spécialisé(e), peut s’avérer judicieux. L’essentiel reste d’adopter des ajustements progressifs plutôt que des régimes stricts pour retrouver sérénité et liberté face à son alimentation — étape par étape, à son propre rythme.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Quand la nourriture s’impose à l’esprit : comprendre le « food noise »
  • L’impact du stress, du rythme quotidien et de notre environnement numérique
  • Distinguer les déclencheurs personnels pour agir efficacement
  • Apprivoiser plutôt que combattre le food noise
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