Nucléaire iranien : un rejet de l’accord signerait la guerre pour Obama
Mercredi, le président des États-Unis Barack Obama a défendu l'accord sur le nucléaire iranien en avertissant qu'un rejet de cette décision signifierait la guerre au Moyen-Orient.
Lors de son discours tenu mercredi en face de l’American University de Washington, le président américain Barack Obama a rappelé l’importance de respecter l’accord sur le nucléaire iranien signé le 15 juillet dernier. Le Congrès est ainsi attendu pour communiquer avant le 17 septembre prochain quant à une résolution de désapprobation de cet accord.
Et si le dirigeant de la première/seconde puissance économique mondiale s’est défendu de faire dans la provocation, ses mots laissent néanmoins entrevoir de graves conséquences en cas d’opposition au texte de la part du Congrès : “Un rejet de l’accord par le Congrès laisserait toute administration américaine absolument déterminée à empêcher l’Iran de se doter d’une arme nucléaire face à une seule option : une autre guerre au Moyen-Orient. Je ne dis pas cela pour être provocateur. C’est un fait.”
Barack Obama met en garde Téhéran en cas de non respect de l’accord sur le nucléaire iranien
Durant son intervention rapportée partiellement par l’AFP, Barack Obama n’a également pas manqué de présenter Israël comme ayant été la seule nation à avoir publiquement exprimé sa désapprobation de l’accord. Il a au passage déclaré que des sanctions attendaient Téhéran si jamais cet accord venait à se voir violé : “Tous les nations du monde qui se sont publiquement exprimées, à l’exception du gouvernement israélien, ont apporté leur soutien” à l’accord signé en Autriche, et “nous pourrons les attraper [ndlr : l’Iran] et nous le ferons [en cas de non respect de l’accord]”.
Sanctions contre l’Iran : des fonds en partie consacrés au terrorisme
On apprend de même, toujours de la bouche du président des États-Unis, que les fonds débloqués par la levée des sanctions contre l’Iran serviront en parrie à des “activités terroristes”, tout en émettant le souhait que l’Iran consacre la majorité de cet argent à améliorer le quotidien de sa population. Ainsi, dixit Barack Obama, “un régime aussi répressif que l’Iran ne peut ignorer les espoirs” nourris par son peuple.