Nouvelle-Zélande : la Première ministre Jacinda Ardern va démissionner

Jacinda Ardern, Première ministre de Nouvelle-Zélande. Capture écran Youtube
Jeudi, la Première ministre de la Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern a annoncé sa démission, laquelle interviendra au plus tard le 7 février prochain.
Jeudi, alors que se réunissait le Parti travailliste auquel elle appartient, la Première ministre de la Nouvelle-Zélande a fait une fracassante annonce. Jacinda Ardern a ainsi officialisé sa démission prochaine. Dans des propos rapportés traduits par 20 Minutes, la politique n’a pas évoqué une pression particulière, sinon la difficulté de se défaire de celle récupérée au fil des ans sur ses épaules : “Pour moi, il est temps”. “Je n’ai tout simplement plus assez d’énergie pour quatre ans supplémentaires”, a-t-elle ajouté.
Jacinda Ardern a été la plus jeune Première ministre de Nouvelle-Zélande
En 2017, Jacinda Ardern était devenue la plus jeune Première ministre de Nouvelle-Zélande. Et alors que de nouvelles élections doivent se tenir cette année, la chute de popularité du Parti travailliste et de sa haute représentante ont pu inciter cette dernière à raccrocher les gants. Pourtant, Jacinda Ardern a reconnu avoir essayé de recharger ses batteries lors des vacances d’été du Parlement débutées il y a un mois : “Mais je n’ai pas été en mesure de le faire”.
Une démission qui interviendra au plus tard le 7 février
Celle qui est toujours cheffe du gouvernement néozélandais a indiqué que sa démission prendrait effet au plus tard le 7 février 2023. Un nouveau ou une nouvelle Premier(-ère) ministre sera désigné sous trois jours. Grant Robertson, vice-Premier ministre, a d’ores et déjà fait savoir qu’il ne serait pas candidat à la succession de Jacinda Ardern.
Un mandat de députée qui continuera à être assuré
L’actuelle Première ministre a au passage assuré qu’elle resterait députée jusqu’aux élections du 14 octobre, qu’elle pressent victorieuses pour son parti : “Je ne pars pas parce que je crois que nous ne pouvons pas gagner les prochaines élections, mais parce que je crois que nous le pouvons et que nous le ferons”.