Niveau des mers : Une hausse 60% plus catastrophique que prévu
Le niveau des mers n’atteint pas celui que les experts de l’ONU avaient prédit. Après une nouvelle étude, ils se sont rendu compte que leurs données n’ont pas été confirmées. La montée des eaux est donc de 3.2 mm par an contre 2mm.
Des données de 2003 avaient permis aux spécialistes du réchauffement du globe des Nations Unies d’estimer une montée des eaux en moyenne de 2 mm par an d’ici 2010. Ces statistiques avaient été réalisées il y a plusieurs années en 2007, or de nouveaux calculs vont à l’encontre des prévisions. Le principal auteur de cette étude, Stefan Rahmstorf n’est pas vraiment optimiste, il estime que le réchauffement climatique n’a pas été ralenti, il n’est donc pas en retard vis-à-vis des projections. Avec ces nouvelles données, les scientifiques sont en mesure d’indiquer que les humains se dirigent vers un monde cauchemardesque s’ils ne réduisent pas la pollution carbone rapidement. Le Giec estimait qu’à la fin du siècle, la hausse devrait se situer entre 18 et 59 centimètres, mais, avec ces nouvelles mesures, les scientifiques estiment que la montée des eaux pourrait atteindre plus d’un mètre.
Des scénarios catastrophes
Avec une telle hausse, les conséquences pourraient désastreuses. Toutes les zones qui se situent « à moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer » vont disparaître comme le Bangladesh. L’un des auteurs souhaite tirer la sonnette d’alarme, avec une telle élévation du niveau de la mer, des centaines de millions de réfugiés climatiques se retrouveront dans une situation très complexe, ce qui pourrait déboucher sur des conflits, et même des guerres pour tenter d’accéder aux ressources. Les prévisions ne sont pas en faveur des humains, les New Yorkais, qui ont été dévastés par l’ouragan Sandy, devront s’habituer à de telles conséquences dramatiques puisqu’une situation de ce genre devrait devenir récurrente au fil des années.
Le Giec estime que l’avenir ne sera pas mirobolant, il faudra s’attendre à des sécheresses, des canicules, des inondations, des désertifications et des glissements de terrain. Tous ces phénomènes auront tendance à s’amplifier si les humains ne réagissent pas.