Nîmes : un détenu contrôlé avec du cannabis caché dans ses fesses

En janvier dernier, un jeune homme détenu à la maison d'arrêt de Nîmes a été contrôlé avec du cannabis qu'il avait caché dans ses fesses. Il a depuis été condamné à deux mois de prison avec maintien en détention.

Le 19 janvier 2016, Rémy, originaire du Gard détenu à la maison d’arrêt de Nîmes, avait été contrôlé en possession de 13,5 grammes de cannabis. Et moins d’un an plus tard, le 9 janvier dernier, le jeune prisonnier de 27 ans a une nouvelle fois été surpris avec une quantité non négligeable de drogue sur lui.

Une détention plus lourde que précédemment puisqu’elle était de 29 grammes. La localisation de ce cannabis s’est d’ailleurs voulue assez insolite, comme le rapporte le site d’Objectif Gard. La drogue avait ainsi été cachée dans les fesses du détenu.

Drogue dans les fesses : mule mais pas consommateur ?

Au tribunal correctionnel de Nîmes, Rémy a expliqué avoir été quelque peu contraint à endosser le rôle de mule : « Vous savez, les petits Français comme moi sont à l’écart en prison. On les force à prendre des choses parce qu’ils n’assument pas de les prendre sur eux. Alors soit je me bagarre, soit je me fais attraper. »

Quand la présidente lui a demandé s’il n’était toutefois pas lui-même consommateur de cette drogue, le détenu a répondu par la négative : « Non, j’ai aucun intérêt. Je reste un petit Français mais si vous saviez le nombre de projections qu’il y a en prison, vous seriez sidérée Madame la juge. »

Deux mois ferme avec maintien en détention

Le procureur estimait quant à lui que Rémy, connu pour être un consommateur régulier de drogue depuis l’âge de 15 ans, ne faisait pas que transporter ce cannabis contenu dans ses fesses : « Ça nécessite quand même de l’introduire, ce qui n’est pas très pratique dans la cour d’une prison. »

Lors de son premier contrôle, le détenu sortait d’un parloir familial, ce qui fragiliserait ainsi l’hypothèse de pressions de la part d’autres détenus. Au final, Rémy a écopé d’une peine de deux mois de prison ferme avec maintien en détention.