Nièvre : 6 mois avec sursis pour avoir laissé son chien mourir de faim et de soif dans un appartement
Mercredi, le tribunal correctionnel de Nevers a condamné un homme de 26 ans à six mois de prison avec sursis pour avoir laissé mourir de faim et de soif son chien dans un appartement. Les faits avaient été découverts en septembre 2019.
Ce sont des faits dont le déroulement apparaît difficile à s’imaginer de par leur violence. Mercredi, un homme de 26 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nevers (Nièvre) pour avoir abandonné son chien dans un appartement. L’animal est depuis mort de faim et de soif, rapporte Le Journal du Centre. La macabre découverte avait été faite début septembre 2019. Un huissier venu faire un état des lieux avait retrouvé le corps sans vie, et en état avancé de décomposition, d’un labrador dans une très petite salle de bains. Le cadavre se trouvait entre la baignoire et la cuvette, brisée, des toilettes.
Il part en abandonnant le chien de son ex-colocataire
Au départ de cette histoire, deux hommes vivaient dans l’appartement en question. L’un d’eux était ensuite parti, emportant ses chats mais laissant son chien. L’autre homme avait accepté d’en avoir la garde, mais en partant à son tour, a laissé l’animal derrière lui. Le labrador a ainsi été abandonné un mois, avec un seul bol de croquettes à sa disposition, avant d’être retrouvé mort. L’enquêtrice pour le refuge de Thiernay et pour la défense et la protection des animaux, de même que deux représentantes de Nièvre Habitat, avaient dû se protéger les pieds, les mains et la bouche lors de leur intervention. Le corps du chien collait au sol et la porte de la salle de bains portait les marques de traces de griffes.
Interdiction définitive de détenir un animal
En son absence, le prévenu a été reconnu coupable d'”abandon volontaire d’un animal domestique apprivoisé”. Le parquet avait requis six mois de prison avec sursis à son encontre ainsi que l’interdiction à vie de détenir un animal. Le tribunal a suivi ces recommandations. L’accusé aura de même à verser deux fois la somme de 500 euros. La première au bénéfice du refuge de Thiernay, et la seconde à la Fondation Brigitte Bardot.