Nicolas Sarkozy : le bilan de son intervention sur France 2
Bilan de l'intervention de Nicolas Sarkozy, qui a tenu à expliquer les raisons de son retour sur le plateau de France 2.
Hier soir, Nicolas Sarkozy était l’invité de Laurent Delahousse sur le plateau de Journal Télévisé de France 2. L’ancien président de la République est revenu sur son grand retour sur la scène politique, après avoir annoncé vendredi qu’il se présentait à la candidature de la présidence de l’UMP. Son intervention a été suivié par 8,5 millions de Français.
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“Vraiment, c’était une décision mûrie. Je n’ai jamais cru à l’homme providentiel. Cela fait deux ans et demi que je regarde notre pays de l’extérieur (…) je n’ai jamais vu un tel désespoir” a expliqué Nicolas Sarkozy.
Objectif 2017
C’est pour “participer au redressement de notre pays” que Nicolas Sarkozy a décidé de se présenter à la présidentielle de l’UMP. “Je veux pas que mon pays soit condamné entre le spectacle humiliant que nous avons aujourd’hui et la perspective d’un isolement total qui serait la perspective du Front national. Non seulement j’ai envie, mais je n’ai pas le choix”. En ligne de mire, l’ancien président de la République a un objectif : la présidentielle de 2017. En ce qui concerne ses rivaux pour la primaire : François Fillon et Alain Juppé ? “J’aurai besoin de” chacun d’eux.
Nicolas Sarkozy attaque la politique de François Hollande
Nicolas Sarkozy est également revenu sur l’actuel mandat de François Hollande. “Je ne veux pas polémiquer” a-t-il affirmé. Mais il n’a pas hésité à lancer des attaques : “que reste-t-il de la longue série d’anaphores, vous savez, ‘moi président’? Une longue litanie de mensonges” ajoutant “ces deux premières années ont été consacrées à démolir ce qui était fait, parce que je l’avais fait”
“Je souhaite naturellement qu’il aille au bout. Je l’espère” a-t-il conclu sur ce sujet.
Bilan de sa défaite en 2012
Ensuite Nicolas Sarkozy est revenu sur sa défaite à la présidentielle de 2012 “Si j’ai perdu, c’était ma responsabilité”. L’ancien candidat a admis des “erreurs” et la “vanité de certains sentiments”. Ajoutant : “Par exemple, celui qui consiste à penser, quand on a beaucoup d’énergie et que l’on croit beaucoup en ses idées, ce qui est mon cas, que parfois on peut réussir seul. Or il n’y a pas de réussite individuelle. (…) Sans le vouloir j’ai pu blesser des gens en ne prenant pas la bonne expression, si c’était à refaire je ne le referais pas.”
Nicolas Sarkozy et les affaires : “qui me rendra mon honneur” ?
Actuellement cité dans le cadre de plusieurs affaires judiciaires, Nicolas Sarkozy a une fois de plus martelé ne rien avoir à se “reprocher”. “Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j’étais mouillé dans l’affaire Bettencourt, que j’avais extorqué de l’argent à une vieille dame. Deux ans et demi d’enquêtes, quatre perquisitions, 22 heures d’interrogatoire, trois juges. A l’arrivée, non lieu. Qui me rendra mon honneur?“