Nice : il vend ses bitcoins « en mains propres » et se retrouve avec 2 millions d’euros en faux-billets
L’escroc présumé a été interpellé à Cannes où il menait la grande vie.
L’affaire pourrait laisser penser au scénario de la saga cinématographique « Ocean’s Eleven » et pourtant, elle s’est bien déroulée cet été à Nice. Un homme d’origine sud-coréenne a en effet été arnaqué de près de 2 millions d’euros après avoir voulu revendre des Bitcoins à des escrocs qui se sont fait passer pour des investisseurs.
2 millions en fausse monnaie
Ce sont nos confrères de Nice-Matin qui révèlent cette affaire assez rocambolesque. Tout commence il y a une quinzaine de jours lorsque le Sud-Coréen, qui possède une société de bitcoins à Singapour, est contacté par des hommes qui se présentent comme des investisseurs. Ces derniers se disent prêts à injecter 500 000 euros dans la société de l’homme d’affaires.
Une fois le poisson ferré, le deal devient alors tout autre. Les deux hommes proposent à leur future victime l’achat de bitcoins « en mains propres » pour la somme de 2 millions d’euros payée en cash. Les termes de la transaction sont alors établis et un rendez-vous est organisé dans un grand hôtel de Nice.
Vie de pacha à Cannes
Après avoir vérifié que les bitcoins avaient bien été versés sur leur compte, les « investisseurs » d’origine serbe remettent une mallette pleine de billets à leur interlocuteur. Des billets qui s’avéreront être des faux grossiers. Après s’être rendu compte qu’on lui avait remis de simples photocopies de billets de 500 euros, le Sud-Coréen porte plainte le 30 juillet dernier.
Après 2 semaines d’enquête, l’un des escrocs sera interpellé par la police judiciaire dans un grand hôtel de Cannes où il profitait apparemment du beau petit pactole qu’il venait d’engranger. Ce dernier roulait en voiture de luxe et portait une montre à plus de 100 000 euros au poignet. Le suspect a été présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nice avant d’être mis en examen pour escroquerie en bande organisée. Les enquêteurs sont toujours à la recherche d’un complice présumé dans cette affaire.