Nice : aspergée d’ammoniaque par le père de son fils, elle pourrait être greffée
Il y a une dizaine de jours à Nice, une femme de 28 ans a été aspergée d'ammoniaque par le père de son fils après avoir manifesté son intention de le quitter. Alors qu'elle pourrait être greffée, son ex-compagnon est actuellement recherché par la police.
Les faits se sont produits il y a de cela une dizaine de jours dans la commune de Digne-les-Bains, dans la région PACA. Une jeune femme a été hospitalisée à Nice après avoir été aspergée d’ammoniaque par l’homme qu’elle envisageait de quitter.
Natacha, 28 ans, se trouve à son domicile avec son compagnon et le plus jeune de ses trois enfants, les deux autres ayant été envoyés en vacances chez leur grand-mère maternelle. Après une nuit de dispute où les insultes et les violences ont fusé, la jeune femme décide de faire sa valise en profitant du sommeil de son conjoint.
Elle souhaite le quitter, il lui lance de l’ammoniaque au visage
Alors qu’elle venait de placer son enfant dans sa poussette avant de quitter les lieux, son compagnon vient à se réveiller. Et il semble ne point du tout apprécier l’initiative de la jeune femme, raconte cette dernière : “Il m’a mordue, tirée par les cheveux. J’ai eu le temps de mettre le petit dans son lit.”
Et d’ajouter : “La bouteille d’ammoniaque était sur la table. Il l’a attrapée et me l’a jetée au visage”. Natacha est admise à l’hôpital Pasteur de Nice où elle restera pendant dix jours. L’ammoniaque a été projetée sur ses oreilles, sa bouche, sa langue et son œil droit.
L’ex-compagnon en fuite
Nice-Matin rapporte que les médecins n’excluent pas de greffer la victime, qui a depuis porté plainte contre son désormais ex-compagnon. Ce dernier a quant à lui pris la fuite et est actuellement recherché par les autorités.
Natacha, désormais lourdement impactée au niveau de son œil, souhaite que son expérience puisse aider d’autres femmes en couple à ne pas se laisser enfermer dans une spirale de violences :
“On se dit tous les jours que la personne avec qui on vit va changer. Et puis, elle ne change pas. On est sous emprise. On se dit qu’avoir un enfant va le calmer. Et ça ne le calme pas. C’est même de pire en pire. Ça ne s’arrange jamais en fait. Si mon histoire pouvait servir à d’autres femmes…”