Nancy : de la prison ferme pour avoir agressé un voisin qui demandait de faire moins de bruit
À Nancy, deux hommes de 19 ans viennent d'être condamnés par le tribunal judiciaire à des peines de prison ferme pour avoir agressé un voisin qui leur demandait de faire moins de bruit.
L’histoire se passe à Nancy (Meurthe-et-Moselle), et les faits de remonter au mois de septembre dernier. Deux amis âgés de 19 ans se sont rendus, avec une dizaine d’individus, devant un appartement où se déroulait une soirée. L’accès aux festivités leur ayant été refusé, ils ont décidé d’investir la cour intérieure de la résidence. Un voisin, rapporte L’Est Républicain, a alors demandé à ce que l’on fasse moins de bruit. Il a également menacé d’appeler la police si l’on continuait de l’empêcher de dormir.
Agressé pour avoir demandé moins de bruit : trois semaines d’ITT
Le voisin a reçu des coups de poing puis, une fois au sol, des coups de pied. En cherchant à prendre la fuite, l’un des agresseurs l’a poursuivi et l’a violemment fait chuter par une balayette. Un autre a enchaîné en traînant la victime sur plusieurs mètres avant de lui claquer la tête contre une porte. Des violences qui ont valu à ce voisin plusieurs fractures de la face, des côtes cassées et des séquelles à la mâchoire, en plus d’un lourd choc psychologique. Trois semaines d’ITT lui ont été prescrits.
Des prévenus déjà connus de la justice
Devant la justice, le second agresseur est apparu avec une blessure au couteau reçue trois jours plus tôt. Le prévenu passera d’ailleurs de nouveau en jugement en avril 2021 pour d’autres faits de violences. “Oui le dossier est moche, certes les coups ne sont pas justifiés, il reconnaît un coup de pied. Il paye pour tout le monde”, a déclaré son avocat. Une semaine avant les faits, le premier agresseur avait quant à lui écopé de sept mois de prison avec sursis pour violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique. Dans l’affaire présente, le tribunal judiciaire l’a condamné à douze mois ferme, une peine à laquelle viennent s’ajouter les sept mois de la révocation de son sursis. Ce prévenu a indiqué qu’il souhaitait faire appel de son jugement. L’autre jeune homme a été condamné à six mois ferme.