Morbihan : un homme séquestré pendant quatre jours, sa compagne violée
Après l'enlèvement, le 8 février dernier à Lorient, d'un homme ensuite séquestré et du viol de sa compagne, cinq suspects ont été appréhendés.
Les faits remontent à la soirée du mardi 8 février dernier. Trois personnes, un couple et un ami, étaient en train de dormir dans un appartement de Lorient (Morbihan). Elles ont alors été réveillées par cinq individus qui venaient de défoncer la porte d’entrée. Le compagnon, rapporte Le Télégramme (article complet réservé aux abonnés), a été roué de coups et traîné dans le salon, où les violences se sont poursuivies et possiblement accentuées. Le jeune homme a ainsi reçu des coups de pied, été étranglé avec une chaîne de vélo et aspergé d’alcool, avec la menace d’être brûlé vif.
Enlevé et séquestré, il devait a priori une dette de stupéfiants et un fusil à pompe
Quant à la compagne, enfermée dans la chambre avec un autre agresseur, elle a été contrainte à un strip-tease avant d’être violée. L’acte a été filmé et l’individu a menacé de diffuser les images. Concernant la troisième personne, elle s’est fait voler sa carte bancaire et son code. Cet ami et la compagne ont été retenus jusqu’au lendemain après-midi. La femme a ensuite quitté la région par souci de protection. Il semblerait que la victime passée à tabac était responsable d’une dette de stupéfiants s’approchant des 30 000 euros. Elle aurait de même dérobé un fusil à pompe.
Cinq suspects en détention provisoire
Le compagnon a été déplacé et séquestré quatre jours durant. Les violences ont continué, et n’ont été interrompues que lorsque les agresseurs ont exigé de leur victime qu’elle aille vendre de la drogue. Trois jours plus tard, le jeune homme a tenté de fuir, pieds nus, mais a été rattrapé puis une fois fois battu. Des témoins ont donné l’alerte, et cette victime a pu être examinée par un médecin. Couverte d’hématomes et de contusions, avec des dents cassées, dix jours d’ITT lui ont été prescrits. Cinq suspects ont depuis été identifiés, appréhendés et placés en détention provisoire. La vidéo du viol a été retrouvée sur l’un d’eux. Certains étaient déjà connus des autorités, et il y a deux semaines, un mis en cause de 18 ans a vu sa demande de remise en liberté rejetée.