Montpellier : 2 ans ferme pour l’homme qui avait défenestré son chien du 3e étage
Vendredi, le tribunal de grande instance de Montpellier a condamné un homme de 35 ans à deux ans de prison ferme en lui interdisant également à vie de détenir un animal. En début de mois, ce trentenaire avait ainsi jeté son chien du 3e étage.
Vendredi, le tribunal de grande instance (TGI) de Montpellier (Hérault) a rendu son verdict dans cette affaire remontant au samedi 3 août dernier. Après avoir été mordu par son chien, un homme de 35 ans avait frappé l’animal avant de le jeter dans le vide du 3e étage. La justice a condamné le trentenaire à trois ans de prison dont deux ferme. Il lui est également défendu, à vie, de détenir un animal. Enfin, le prévenu aura à se soumettre à une obligation de soins et à dédommager les victimes à hauteur de 5.600 euros au total.
Après avoir jeté son chien du 3e étage, on lui défend à vie d’avoir un animal
Annie Benezech, porte-parole de la SPA de Villeneuve-les-Maguelone, n’a pas caché sa satisfaction suite à cette décision de justice : “Je remercie le parquet d’avoir suivi les réquisitions du procureur. C’est rare qu’une condamnation aussi forte soit prononcée”, a-t-elle ainsi déclaré dans des propos rapportés par RTL.fr. On apprend de même que le chien a survécu à la chute mais qu’il demeure “très anxieux et craintif vis-à-vis de la main de l’Homme”. Il va être accueilli par cette même SPA de Villeneuve-les-Maguelone.
Le prévenu avait appelé à la clémence du tribunal
À la barre, le prévenu n’a manifesté ni regret, ni remord, nous dit-on. Ce qui ne l’a pas empêché d’appeler, en vain, à la clémence du tribunal. On nous rappelle que la nuit des faits, il avait insulté et frappé les policiers venus le maîtriser et que les autorités avaient dû recourir à un pistolet à impulsion électrique (Taser) pour y arriver. L’homme présentait au passage un taux d’alcoolémie de 0,8 gramme par litre de sang. L’avocat de la SPA, à l’instar de son client, s’est félicité de ce verdict “qui fera peut-être jurisprudence pour ce genre d’événements malheureusement trop fréquents”.