Montpellier : il aurait frappé et jeté un chien du 3e étage après avoir été mordu
Samedi soir à Montpellier, un homme de 35 ans aurait frappé et jeté un chien du 3e étage après avoir été mordu par l'animal. Il aurait ensuite et à son tour marqué ses dents dans une cuisse de l'un des policiers venus l'interpeller.
Ce surprenant enchaînement d’actions s’est produit samedi soir à Montpellier (Hérault). Tout aurait débuté par des forces de l’ordre alertées par des riverains suite à la morsure infligée par un chien à un homme de 35 ans. En arrivant sur le palier de l’appartement, relate le Midi Libre, les policiers auraient entendu l’individu donner l’ordre à son animal d’attaquer. Un autre fonctionnaire resté en bas de l’immeuble aurait alors vu le suspect frapper le chien puis jeter ce dernier du 3e étage. L’homme aurait ensuite tenté de redescendre en passant par l’extérieur.
Chien jeté du 3e étage à Montpellier : aucune blessure à déplorer
La bête, qui serait un croisement entre un staff et un malinois, a été récupérée indemne par une brigade de capture canine de la ville. L’animal, âgé de deux ou trois ans, a ensuite été conduit dans un service d’urgence vétérinaire de Prés d’Arène avant d’être pris en charge par la SPA de Montpellier Méditerranée Métropole.
Un policier mordu à une cuisse lors de l’interpellation
Quant au trentenaire, finalement intercepté, il a d’abord refusé de se soumettre à un contrôle d’alcoolémie, même si son haleine ne semblait faire guère de doute quant à son état d’ébriété. Au cours de son interpellation, il s’est mis à insulter et frapper des policiers en en mordant un à une cuisse. Ce fonctionnaire a depuis reçu un jour d’incapacité totale de travail. Placé en garde à vue, le mis en cause a déclaré n’avoir aucun souvenir de la soirée et que le chien est celui d’une connaissance. Attendu pour être déféré en ce tout début de semaine devant le parquet de Montpellier, l’homme pourrait faire l’objet de poursuites pour “actes de cruauté envers un animal”, “rébellion”, “outrages” et “violences envers des personnes dépositaires de l’autorité publique”. La SPA montpelliéraine entend d’ailleurs déposer plainte en ce même lundi pour éventuellement se constituer partie civile dans ce dossier.