Montauban : une femme de 39 ans mortellement poignardée, l’époux, le beau-père et le fils en garde à vue
Dans la nuit de jeudi à vendredi à Montauban, une femme de 39 ans a été mortellement poignardée. Le mari, le beau-père et le fils ont depuis été placés en garde à vue.
Le drame, qui apparaît tel un nouveau féminicide, est survenu dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 septembre à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il était aux alentours de 3h30 du matin quand une dispute aurait éclaté sur un terrain occupé par une famille de gens du voyage sédentarisés. Selon les éléments rapportés par La Dépêche du Midi, une femme âgée de 39 ans aurait été mortellement poignardée suite à ce différend conjugal. Différend dont l’origine demeure inconnue.
Elle reçoit deux coups de couteau, sa belle-famille la conduit à l’hôpital
La victime, mère de quatre enfants, a reçu deux coups de couteau. Son mari et sa belle-famille l’ont conduite aux urgences du centre hospitalier de Montauban. Le rapport du médecin légiste indique que la trentenaire est décédée sur le lieu du drame après avoir perdu une importante quantité de sang. Les forces de l’ordre sont intervenues à l’hôpital et y ont appréhendé le mari, 36 ans. Celui-ci a été placé en garde à vue vers 4h00 du matin, tout comme le fils de 19 ans et le beau-père. Vendredi soir, le procureur a décidé de prolonger ces gardes à vue.
L’époux prétend que sa femme voulait se suicider
Les circonstances des faits restent à être établies avec précision. L’enquête a été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de police de Montauban et au service régional de police judiciaire de Toulouse. Si l’époux a semblé reconnaître le différend qui existait dans son couple, il a présenté son geste comme celui de quelqu’un qui voulait empêcher son épouse de se “suicider à coups de couteau”. L’autopsie n’a toutefois pas seulement attesté d’une victime tuée à l’arme blanche, elle a aussi confirmé que des coups lui avaient d’abord été portés au visage. L’arme a au passage été retrouvée, nettoyée. De leur côté, le beau-père et le fils affirment n’avoir rien vu, ni entendu. D’après les informations de nos confrères, la victime n’avait jamais signalé aux autorités la moindre violence ou menace de violence dirigée contre elle.