Mont Blanc : 24h après l’avalanche mortelle, deux alpinistes allemands restent introuvables

Plusieurs alpinistes ont été emportés par une chute de sérac sur le Mont Blanc, dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 août, causant la mort d'au moins une personne. Qu'ont vécu les survivants de ce tragique événement ?

Un accident tragique dans le massif du Mont-Blanc

Hier, une tragédie s’est déroulée dans le massif du Mont-Blanc, laissant des alpinistes allemands portés disparus. Un énorme bloc de glace, largement connu sous l’appellation de sérac, s’est détaché du glacier provoquant ce que l’on pourrait qualifier d’une « catastrophe naturelle ».

Le bilan de l’accident : un mort et plusieurs blessés

Cet accident a laissé sur son passage un mort et quatre blessés lors de sa chute. Parmi les victimes, un Français de 57 ans a été retrouvé mort, victime d’un arrêt cardio-respiratoire. Deux autres grimpeurs ont été gravement blessés.

Un homme de 42 ans hospitalisé pour une hémorragie cérébrale, et une femme de 40 ans, blessée au niveau des poumons. Un duo père et fils, âgés respectivement de 58 et 17 ans, ont également été blessés mais ont survécu.

Chute de sérac au mont Blanc du Tacul. Au moins un mort et quatre blessés. Deux allemands portés disparus.
Que sait-il passé ? Qu’est-ce qu’un sérac ? Réponses 👇@BFMTV pic.twitter.com/Q05NI0el1O

— Frédéric Fernandes (@frederic_15) August 5, 2024

Les stricte conditions de recherche

Les autorités compétentes, notamment le Peloton de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) de Chamonix, ont immédiatement lancé les recherches. Cependant, les conditions dangereuses avec le risque d’une suravalanche ont poussé les autorités à suspendre provisoirement les recherches sur le terrain.

Mais le travail de recherche pour définir le nombre de personnes présentes à l’heure de l’accident continue.

Deux alpinistes allemands toujours portés disparus

Malgré les efforts déployés par les équipes de recherche, deux alpinistes allemands, de 30 et 39 ans, manquent toujours à l’appel. Ils étaient présents sur le site lors de l’accident et étaient logés au refuge des Cosmiques situé au pied du Mont-Blanc du Tacul.

Le commandant du PGHM, Étienne Rolland, a exprimé son inquiétude en affirmant que le nombre des victimes est encore « provisoire » et qu’il n’est « pas sûr qu’il n’y ait plus personne en haut ». Nous restons en attente d’informations supplémentaires sur la situation.