Moins manger permettrait de vivre mieux et plus longtemps
Selon deux nouvelles études, réduire ses rations alimentaires, en d'autres termes moins manger, permettrait de vivre plus longtemps et en meilleure santé.
Alors qu’en début d’année, des chercheurs japonais révélaient que prendre le temps de manger permettait de perdre du poids, deux nouvelles études nous apprennent que le fait de moins manger tout court serait bénéfique aux hommes et aux femmes et ce à plus d’un titre.
La première enquête, française et menée par des universitaires du Muséum national d’histoire naturelle et du CNRS, mentionne des recherches articulées autour du lémurien. Un animal physiologiquement proche de l’être humain et dont il est apparu, rapporte BFMTV.COM, qu’il vivait deux fois plus longtemps après avoir diminué de 30% ses rations alimentaires.
Vivre plus longtemps en mangeant moins : une observation vérifiée chez le lémurien
Les auteurs de cette étude, parue dans la revue Communications Biology, ont de même relevé que ces apports caloriques réduits influaient, en le diminuant, sur le risque de maladies liées à la vieillesse telles que le cancer et le diabète.
Ces scientifiques estiment par conséquent que se trouve là l’une des clés d’une espérance de vie prolongée :
“Ces résultats démontrent […] que la restriction calorique chronique est le protocole actuellement le plus efficace pour allonger la durée de vie maximale et retarder le processus de vieillissement chez un primate non humain”. “Trop” manger mettrait ainsi trop souvent l’organisme à l’épreuve en plus de constituer un décalage avec ses besoins physiologiques réels.
Une étude américaine centrée sur l’être humain
La seconde étude, américaine et publiée dans la revue Cell Metabolism, s’est quant à elle attachée à mesurer une réduction calorique de 15% sur 34 personnes suivies deux ans durant. Il nous est précisé que les repas n’ont pas été modifiés dans leur composition et que le groupe contrôle a été exempté de cette réduction calorique.
Il s’est avéré ici qu’en plus de neuf kilos perdus, les réactions biologiques de l’organisme ont été ralenties et les radicaux libres produits en moindre quantité. L’IMC (indice de masse corporelle) des participants en surpoids est quant à lui redescendu à un niveau normal, au contraire du groupe contrôle. Les deux travaux s’accordent à dire qu’un excès de calories est néfaste dans une perspective de rallonger son espérance de vie.
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