Médecins généralistes : le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie favorable à une hausse de la rémunération des généralistes
Après les échecs des négociations avec les syndicats pour revaloriser le tarif des consultations chez les médecins libéraux, la CNAM change de discours.
Avec un tarif de consultation affiché à 25€, la dernière revalorisation du barème de la consultation chez un médecin généraliste a eu lieu en 2017. Depuis, et notamment cette année et l’an passé, les médecins généralistes réclament un hausse de leur rémunération.
Les médecins généralistes réclament un hausse de leur rémunération
Une étude montrait récemment qu’avec la forte inflation intervenue en 2022, la consultation affichée à 25€ début 2023, ne valait plus que 22,59 € de 2017, soit le prix de la consultation en 1995 en euros constants.
Jérôme Marty (de l’Union française pour une médecine libre (UFML) menaçait en début d’année le déconventionnement comme une solution. Pour Thomas Fatôme (directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie), cela n’était pas envisageable : “Je sais que l’immense majorité des médecins sont attachés à l’Assurance maladie, parce qu’ils savent que c’est la garantie pour leurs patients d’avoir leurs soins pris en charge“, affirmait-il.
Nous avons sans doute mal estimé le malaise de la profession (le Dg de la CNAM)
Lors d’un entretien accordé aux Échosce jour, Thomas Fatôme a évolué quant à son analyse : “Nous avons sans doute mal estimé le malaise de la profession et des médecins généralistes. Je souhaite que l’on se remette autour de la table. Nous sommes d’accord pour revaloriser les médecins, et la consultation à 26,50 euros ne doit être qu’une étape. Oui, il faut réduire les écarts entre généralistes et spécialistes. Nous n’allons pas reproduire les propositions qui avaient été faites en début d’année“, a avancé Thomas Fatôme.
Nous sommes d’accord pour revaloriser les médecins (Thomas Fatôme)
François Braun (ministre de la Santé), est également prêt à aller dans le sens des médecins généralistes. Le dossier semble cette fois-ci en passe d’aboutir.