Maroc : l’auteur présumé de l’agression sexuelle filmée près de Benguérir a été arrêté
Après la récente diffusion, sur les réseaux sociaux, d'une vidéo montrant une agression sexuelle commise au Maroc, l'auteur présumé des faits a été arrêté et placé en garde à vue.
Les enquêteurs n’auront pas tardé à obtenir des résultats probants. Mardi, une vidéo montrant une agression sexuelle commise en plein jour était diffusée sur les réseaux sociaux. Tournée au Maroc mais n’affichant, à première vue, aucun élément permettant de définir sa localisation précise, on y voyait un homme attoucher une femme à terre en dépit des supplications de celle-ci.
Après l’indignation soulevée par ces images, la Direction générale de la sûreté nationale au Maroc avait publié un communiqué au travers duquel elle annonçait qu’une enquête venait d’être ouverte pour “identifier l’agresseur” et “déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis”.
Agression sexuelle filmée au Maroc : un suspect âgé de 21 ans et sa victime, de 17 ans
Et l’on a appris mercredi, soit un jour plus tard, que l’auteur présumé des faits a depuis été arrêté. Par voie de communiqué, le ministère marocain de l’Intérieur a ainsi déclaré que la gendarmerie royale a “procédé à l’arrestation de l’auteur de la tentative de viol d’une fille qui figurait dans une vidéo publiée sur Internet”.
Il a été précisé que ce suspect, âgé de 21 ans, et sa victime, 17 ans, vivent tous deux dans la province de Rhamna (sud). L’agression a été commise dans les environs de la ville de Benguérir.
L’auteur présumé des faits en garde à vue
Dans des propos repris par LCI, les autorités locales ont fait savoir que “l’identité de la personne qui a filmé ces actes criminels a été déterminée et les investigations sont en cours en vue de son arrestation”. Un suspect qui a ensuite été placé en garde à vue.
En août dernier, la vidéo de l’agression sexuelle collective d’une jeune femme dans un bus à Casablanca avait scandalisé l’opinion publique. Ce nouveau cas, de par notamment la propagation de ses images, devrait lui aussi contribuer à maintenir ce fléau dans les débats.