Maroc : enquête ouverte après la diffusion d’une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour
Mardi, une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour a été diffusée sur les réseaux sociaux. Une enquête a depuis été ouverte pour identifier l'agresseur et le lieu des faits, même si l'on sait déjà que les images ont été tournées au Maroc.
Un nouveau scandale sexuel vient de secouer la toile. Mardi, une vidéo montrant une agression sexuelle en plein jour a ainsi été diffusée sur les réseaux sociaux. Si l’on sait qu’elle a été tournée au Maroc, l’identité de l’agresseur et sa localisation exacte au moment des faits restent inconnues aux dernières nouvelles.
Sur ces images, durant une minute et filmées par une personne que l’on imagine proche de l’agresseur, on y voit une adolescente plaquée à terre et déshabillée par un jeune homme cherchant à lui toucher les parties intimes. La victime tente de se défendre et rappelle à son assaillant que sa sœur, s’il en a une, pourrait elle aussi être ciblée par de tels gestes.
Un vidéo où une ado se fait sexuellement molester à terre fait scandale au Maroc
Citée par Le Figaro, la presse locale parle d’“une scène d’une rare violence” et d’“images atroces”. Et alors que la vidéo ne permet pas, à première vue, d’identifier l’agresseur de même que le lieu où l’agression a été commise, la Direction générale de la sûreté nationale au Maroc a fait savoir par voie de communiqué qu’une enquête a été ouverte pour “identifier l’agresseur” et “déterminer l’heure et le lieu où cet acte criminel a été commis”.
Un loi avait été adoptée en février contre les violences faites aux femmes
En août dernier, une jeune femme avait été victime d’une agression sexuelle collective dans un bus à Casablanca. Le fait que, là aussi, la scène ait été filmée permet de braquer plus efficacement les projecteurs sur la question du harcèlement des femmes, ici au sein de la société marocaine. En février, si le Parlement marocain avait adopté une loi contre les violences faites aux femmes, des mouvements féministes auront considéré le texte incomplet, notamment pour sa non-criminalisation du viol conjugal.