Pour Manuel Valls, des Roms veulent retourner en Roumanie et quitter la France
Manuel Valls a expliqué qu’une minorité de Roms voulait s’intégrer et pour le ministre, ils ont « vocation à revenir en Roumanie ».
La question des Roms est épineuse en France et s’invite de plus en plus dans le débat politique. Deux camps s’affrontent notamment chez les Français, il y a ceux qui ne supportent plus de vivre au quotidien avec ces populations à cause des camps et de la violence et il y en a d’autres qui se prononcent contre les démantèlements des camps. Manuel Valls s’est donc exprimé sur France Inter et a révélé qu’une minorité de Roms avait un projet de vie et souhaitait s’intégrer sur le sol français. Tous les Roms n’ont toutefois pas cette vocation selon le ministre de l’Intérieur.
Des villages d’intégration pour les Roms
Pour Manuel Valls « les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie ». Il estime qu’il est nécessaire que les autorités roumaines, bulgares et l’Union européenne fassent le nécessaire pour que les « populations soient d’abord insérées dans leur pays ». Le ministre a également souhaité rappeler sur France Inter que l’aide au retour avait été supprimée. Ainsi, grâce à cette politique « particulièrement ferme, républicaine et respectueuse des personnes », les « populations d’origine rom ne viennent plus en France ». Pour Manuel Valls, il n’y a toutefois aucune solution mise à part le démantèlement « des campements progressivement et de reconduire [les Roms] à la frontière ».
Fermer les frontières de Schengen
Manuel Valls a insisté lors de cette interview qu’il existait pour ces populations des villages d’intégration. Le plus complexe consiste à trouver des communes qui souhaitent les accueillir, mais il précise que « le problème des populations roms » ne se réglera pas uniquement à travers l’insertion. Jean-François Copé estime qu’il y a une autre solution qui consiste à fermer les frontières de Schengen, cela empêchera les Roms d’arriver de la Roumanie et de la Bulgarie. Le patron de l’UMP révélait sur France Info que les deux pays ne pouvaient pas rentrer dans cet espace Schengen tant que le problème n’était pas résolu.