Manger plus de poisson contre l’état dépressif ?
Une récente étude chinoise suggère que les personnes qui aiment consommer régulièrement du poisson seraient moins enclines à souffrir de dépression.
L’étude des chercheurs du Medical College of Qingdao à Shangdongen, en Chine, est en fait une synthèse de plusieurs autres études récentes. Toutes, entre 2001 et 2014, tentaient de faire le lien entre consommation de poisson et dépression. Que ce soit sur la base d’un diagnostic médical, ou encore l’usage d’un traitement médicamenteux.
Dépression : -17% de risques pour les amateurs de poisson
C’est le Journal of Epidemiology and Community Health qui publiait le 10 septembre dernier les résultats de cette enquête. Les quelque 150.000 volontaires faisaient partie de 2 groupes, selon leur degré de consommation de poisson. Il en est ressorti que individus extraits du groupe adepte de cet aliment affichaient un risque de dépression réduit de 17%. Dans le détail, -20% pour les hommes, -16% pour les femmes.
Si la raison de ce lien n’est pas encore clairement démontrée, les acides gras et les fameux Oméga-3 agiraient favorablement sur la production de sérotonine et de dopamine. Les deux neurotransmetteurs sont connus pour leur sur l’humeur générale.
La composition du régime contre la dépression reste inconnue
D’accord, il y aurait un lien. Mais la quantité de poisson à apporter à notre régime alimentaire reste à ce jour sujette à caution. Idem pour les autres aliments constitutifs d’un régime sain, comme les fruits ou les légumes. Selon le Pr. Dongfeng Zhang, de l’Université de Shangdongen, “on ignore encore quelle composante de cette forme de régime est responsable de l’effet protecteur”.
Toujours d’après lui, il conviendra d’effectuer encore de nombreuses études pour clairement établir un lien formel entre poisson et l’état mental dans sa globalité. Et encore d’autres pour savoir quelle espèce de poisson est plus ou moins porteuse de bienfaits dans ce domaine. En attendant, sachez qu’un grand nombre d’acides gras sont contenus dans la sardine, le saumon ou encore l’espadon. Et qu’en 1998, comme le rappelle Le Parisien, une étude montrait qu’au Japon ou encore en Corée du Sud, où l’on est friand de poisson, on observe moins de dépressifs.
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