La maison hantée en Moselle était un canular
Le 20 août, un couple de Moselle avait vu sa maison saccagée, et avait prétendu à la présence de fantômes. Finalement, c'était un canular.
Au mois d’août, un couple de Moselle s’était manifesté à la gendarmerie en expliquant avoir retrouvé leur maison saccagée. L’épouse évoquait un possible phénomène paranormal, bientôt suivi par les enquêteurs dans cette hypothèse. Mais finalement, le fantôme n’était personne d’autre que les occupants eux-mêmes, comme l’indique le journal l’Union.
La maitresse de maison comparaitra devant le Tribunal Correctionnel de Metz très bientôt pour déclaration mensongère. Mais que s’est-il passé exactement ? La petite maison, plutôt tranquille avait été retrouvée dévastée, le 20 aout dernier : meubles renversés, fenêtres brisées et même un fer à repasser était passé à travers une baie vitrée. La police, sur place, avait vu la télévision tomber d’un meuble devant leurs yeux, et une voisine, venue pour l’occasion, avait reçu des fleurs en plastique dans le visage.
La tante a saccagé sa maison dans une crise de nerfs
Le procureur de la République de Metz, à l’époque des faits, de manière peu rationnelle, n’excluait pas des “phénomènes inconnus”. Le fin-mot de l’histoire est bien plus terre-à-terre, puisque la propriétaire a avoué que c’est elle qui avait retourné sa propre maison, au cours d’une crise de nerfs. Elle avait également un complice, en la personne de son neveu, âgé de 12 ans.
C’est le jeune garçon qui, caché, avait fait tomber la télévision en présence des policiers. Et c’est sa tante, dissimulée aussi, qui abat jeté au visage de sa voisine des fleurs en plastique. Une petite blague qui pourrait lui couter jusqu’à six mois de prison et 7500 euros d’amende.
- Une cinquantaine d’élus signent une tribune pour la mise en place d’un plan national et européen anti-drogue
- 11-Septembre : un accusé inapte à être jugé en raison de son état psychologique
- Meurtre de Philippe Monguillot à Bayonne : “On voulait une justice exemplaire. On ne l’a pas eue”, lance l’épouse du défunt