Bruno Le Maire pour une disparition progressive du statut de la fonction publique territoriale
Le candidat Les Républicains à la primaire à droite Bruno Le Maire souhaite que le statut de la fonction publique territoriale s'efface progressivement. Et d'apparaître aussi favorable à une "fusion des assemblées délibérantes des conseils régionaux et départementaux".
Mercredi, le candidat Les Républicains (LR) à la primaire à droite Bruno Le Maire tenait une conférence de presse à Paris. L’occasion pour lui de signifier notamment son intention de supprimer petit à petit le statut de la fonction publique territoriale.
M. Le Maire, qui s’exprimait aux côtés d’une douzaine de présidents de conseils généraux, s’est dit non “favorable à un nouveau big bang territorial”. Il n’est par conséquent pas de son souhait de “revenir au découpage régional ou de supprimer les départements”, comme le rapportent nos confrères du Point.
Départements et régions : “clarifier les compétences” pour Le Maire
Le député de l’Eure a exposé qu’il sera plutôt question d’une “fusion des assemblées délibérantes des conseils régionaux et départementaux”, laquelle sera menée conjointement par “la suppression des conseillers régionaux élus au scrutin de liste”.
Au final, les dépenses seront moins lourdes, ce que semblent attester les chiffres énoncés par l’ancien ministre de l’Agriculture : “1.800 élus de moins, 25 millions d’euros d’économies”. Et si Bruno Le Maire a confirmé que seront conservés “les départements et les régions”, il va toutefois s’agir de clarifier “leurs compétences”.
Des agents territoriaux remplacés par des CDD-CDI
Le candidat à la primaire à également manifesté sa volonté d’une “suppression progressive du statut de la fonction publique territoriale”. Les agents territoriaux partant à la retraite devraient ainsi être remplacés par des personnes recrutées en CDD ou CDI (respectivement Contrat à durée déterminée et Contrat à durée indéterminée).
Ces agents, qui se trouvent être 1,8 million à l’heure actuelle en France, garderaient cependant leur statut avec droit d’option. Bruno Le Maire reconnaît et “assume la rupture que cela représente”, mais compte visiblement la mettre en place “au nom de l’intérêt général, la fonction publique doit être réservée à ceux qui ont besoin d’une certaine indépendance”. Le tout pour une organisation territoriale voulue “plus souple et plus cohérente”.